Suzeraineté

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La Suzeraineté est une situation dans laquelle une région ou une nation est tributaire d'une entité plus puissante qui permet au tributaire certaines autonomies domestiques limitées pour contrôler ses affaires étrangères. L'entité plus puissante dans la relation de suzeraineté, ou à la tête de l'État de l'entité plus puissante, est appelé le suzerain. Le terme de suzeraineté a été utilisée au début pour décrire la relation entre l'Empire ottoman et ses régions environnantes. Il diffère de la souveraineté en cela que le tributaire a quelques autonomies de gouvernance limitées. Un suzerain peut signifier aussi un seigneur féodal, à qui le vassal doit payer un tribut. C'est similaire à la notion d'hégémonie.

Bien que ce soit un concept qui a existé dans plusieurs empires historiques, c'est un concept qui est difficile à décrire en utilisant les théories du droit international du XXe siècle, dans lesquelles la souveraineté existe ou n'existe pas. Alors qu'une nation souveraine peut consentir par traité à devenir le protectorat d'un pouvoir plus fort, le droit international moderne ne reconnaît aucune manière de rendre cette relation théoriquement irrévocable par le pouvoir plus faible.

Sommaire

[modifier] Chine

Icône de détail Article connexe : List of tributaries of Imperial China.

[modifier] Histoire

Historiquement, l'Empereur de Chine s'est vu comme le centre de l'entièreté du monde civilisé, et les relations diplomatiques dans l'Asie de l'Est ont été basé sur la théorie que tous les dirigeants du monde ont obtenu leur autorité de l'Empereur. Le degré auquel cette autorité a existé changé dans les faits d'une dynastie à la suivante. Cependant, même pendant les périodes où le pouvoir politique a été également distribué à travers plusieurs entités politiques, la théorie politique chinoise ne reconnait qu'un empereur et affirmait que son autorité était suprême à travers le monde entier. Les relations diplomatiques avec l'empereur de Chine ont été échafaudées sur la théorie d'États tributaires, bien qu'en pratique les relations tributaires avaient souvent pour résultat une forme de commerce, sous la théorie que l'empereur dans sa bienveillance récompenserait l'état tributaire avec des cadeaux d'égal ou de plus grande valeur.


Ce système s'est rompu aux XVIIIe et XIXe siècles de deux façons. Premier pendant le XVIIIe siècle, la Chine a été gouvernée par la dynastie Qing de l'ethnie des Mandchous qui a gouverné un empire multiethnique et a justifié son régime par différentes théories de gouvernance. Même si par contradiction avec les théories Han chinoises traditionnelles selon lesquels l'empereur serait le dirigeant universel, les Qing ont commencé à faire une distinction entre les secteurs du monde qu'ils ont gouverné et les secteurs qu'ils n'ont pas gouverné. Le système s'est aussi rompu car la Chine a dû faire face à des pouvoirs Européens alimente dont les théories de souveraineté ont été basées sur le droit international et les relations entre les états égaux.

En un sens, les États européens ont tenté de décrire les relations entre la dynastie Qing et ses régions extérieurs en terme de suzeraineté, bien que cette notion ne corresponde pas du tout à la théorie diplomatique chinoise traditionnelle.

[modifier] Tibet

La République populaire de Chine et la République de Chine prétendent que la Chine a exercé une suzeraineté sur le Tibet sous la dynastie Qing. La suzeraineté de la dynastie Qing sur le Tibet a cependant été remise en cause par le dissident chinois Wei Jingsheng en 1992.[1]

[modifier] Inde

[modifier] Sikkim

Following India's independence in 1947, a treaty signed between the Chogyal and the then Indian Prime Minister Jawaharlal Nehru gave India suzerainty over Sikkim in exchange for it retaining its independence. This continued until 1975, when the Sikkimese monarchy was abrogated in favour of a merger into India. Sikkim is now one of the states of India.

[modifier] Bhoutan

India no longer looks after the external, defence, communications, and foreign affairs of Bhoutan. However India provides substantial support to the Royal Bhutan Army and guarantees its support against external aggression. This is one of several situations in international politics where two sovereign states agree to have the more powerful administer the defense of the weaker.Modèle:Fact

[modifier] Laquedives

Located in the mer d'Oman, Laquedives is a Union Territory of India off the coast of the south western state of Kerala. The Amindivi group of islands (Amini, Kadmat, Kiltan, Chetlat and Bitra) came under the rule of Tipu Sultan in 1787. They passed on to British control after the Third Anglo-Mysore War and were attached to the South Canara district. The rest of the islands became a suzerainty of the Arakkal family of Cannanore in return for a payment of annual tribute. After a while, the British took over the administration of those islands for non-payment of arrears. These islands were attached to the Malabar district of the Madras Presidency. In 1956, the States Reorganisation Act separated these islands from the mainland administrative units, forming a new union territory by combining all the islands.

[modifier] South African Republic

After the First Boer War (1880–81), the South African Republic was granted its independence, albeit under British suzerainty. During the Second Boer War (1899–1902), the South African Republic was annexed as the Colony of the Transvaal, which existed until 1910, when it became the Province of Transvaal in the Union of South Africa.

[modifier] Autres pays

In modern geopolitics, it is common for larger countries to look after the defense and foreign relations of nearby smaller countries. Usually, this differs from traditional suzerainty in that the lesser party retains the right to abrogate the arrangement following a referendum. Some prominent examples include:

[modifier] Historically suzerain

(to the Empire ottoman) :

[modifier] References

  1. Wei Jingsheng's letter to Deng Xiaoping in 1992
  • Garver, John W. Protracted Contest: Sino-Indian Rivalry in the Twentieth Century. Seattle: U of Washington P, 2001.

[modifier] Voir aussi