Spectroscopie échelle

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Image d'un spectre échelle d'une étoile standard prise avec EMMI, au NTT, à l'Observatoire de La Silla. Références techniques : Grating#10, Grism#4. La partie rouge du spectre est sur la droite. On voit quelques raies spectrales en absorption ici et là.
Image d'un spectre échelle d'une étoile standard prise avec EMMI, au NTT, à l'Observatoire de La Silla. Références techniques : Grating#10, Grism#4. La partie rouge du spectre est sur la droite. On voit quelques raies spectrales en absorption ici et là.

La spectroscopie échelle, en astronomie, désigne une technique spectroscopique d'observation qui permette d'atteindre des résolutions spectrales très élevées. Contrairement à la spectroscopie longue-fente, la spectroscopie échelle utilise les ordres élevés de diffraction, qui sont ensuite dispersés spatialement. Le nom de cette technique provient de la disposition «en échelle» des ordres spectraux sur le détecteur (comme un CCD).

Parmi les spectrographes de l'ESO qui utilisent cette technique de spectroscopie échelle, on compte notamment EMMI, CES, HARPS, FEROS, UVES, CRIRES, FORS1.

[modifier] Principe optique

Un spectrographe échelle utilise un réseau de diffraction échelle. Contrairement aux spectrgraphes habituels, un réseau échelle est utilisé à des très hauts ordres (de 20 à 120 selon les appareils). Cela à l'avantage de permettre de très hautes résolutions, mais en contrepartie, très peu de flux lumineux est dispersé, puisque l'on sait que l'intensité d'un ordre est une fonction inverse du carré de l'ordre ( ce qui signifie que l'ordre 100 reçoit 10000 fois moins de lumière que l'ordre 1).