Sous-vêtement

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Le terme sous-vêtement désigne l'ensemble des vêtements que l'on porte à même la peau ou plus généralement sous les vêtements. Les vêtements de nuit et la lingerie sont des sous-vêtements. Certains sous-vêtements peuvent être des vêtements d'intérieur comme le peignoir ou la robe de chambre.

Sommaire

[modifier] Fonctions

Historiquement, la première fonction du sous-vêtement a été de protéger la peau contre la friction et la gêne provoquée par l'envers des costumes alors richement brodés et ornementés.[1]

Il peut servir dans une optique de pudeur si un vêtement de dessus est trop transparent, par exemple ou à l'inverse véhiculer une fonction érotique.

Il peut aussi avoir une fonction de remodelage du corps avec le corset, la gaine, le panty, la culotte dite ventre plat, etc.

Il a aussi une fonction de protection contre les rigueurs du climat : absorption de la sueur ou bien protection contre le froid, en particulier avec des sous-vêtements longs.

Depuis la fin du XXe siècle, il a aussi une fonction de protection bactériologique dans laquelle l'usage du coton est favorisée.

[modifier] Historique

Si il est apparu dans une notion première de confort, l'évolution de sous-vêtement est par contre étroitement liée à l'hygiène.

Au XIXe siècle, les gens se lavaient peu mais la chemise devait être immaculée.[1]

La notion érotique du sous-vêtements s'installe dans les années 1980.[1]

[modifier] Types de sous-vêtements

Icône de détail Article détaillé : Liste des sous-vêtements.

[modifier] Statistiques

Boxer
Boxer

Le magazine Vogue Hommes consacre un dossier aux habitudes des francais en matière de lingerie masculine. Le dossier comporte un sondage Ipsos permettant d'observer les évolutions du marché et révélant que les hommes dépensent de plus en plus pour leurs sous-vêtements : 35 euros en moyenne pour 3 sous-vêtements par an, qu'ils renouvellent tout les deux ans (contre 15 euros il y a 5 ans).

Mais la grande mutation du marché de la lingerie masculine est liée à l'évolution des choix personnels des hommes : en effet, le boxer arrive en tête des sous-vêtements portés par les francais. Les adolescents le plébiscitent à plus de 79 %, le préferant aux caleçons (très faiblement en avance face aux slips) qu'ils considérent démodés, voire importables. Selon les individus interrogés, le boxer est considéré comme un vêtement à part entière, préferé pour son confort, sa qualité et son raffinement. Leurs ainés (20-35 ans) tendraient à en faire autant puiqu'ils adoptent de plus en plus celui-ci (68 %). Actuellement, le boxer capterait jusqu'à 51 % de parts de marché et serait le sous-vêtement dominant. Il aurait tendance à se banaliser (comme le string) et tendrait à faire partie de notre époque comme un signe de modernité. Les surfaces de distribution et les médias auraient permis de le rendre accessible à tous  : face à l'uniformisation de la consommation de la lingerie masculine, les hommes reconnaissent le droit de s'épanouir sans complexe dans un boxer qui met en relief leur formes. Le boxer n'est plus un tabou d'émancipation sexuelle réservé aux sportifs mais un simple sous-vêtement, préféré au relachement du calecon pour sa maitrise du corps et le maintien dans une matiére moulante qui semble se porter maintenant sans honte.

[modifier] Note

  1. abc Le vêtement, M.N. Boutin-Arnaud, S. Tasmadjian, Éditions Nathan, 1997. ISBN : 2-09-182472-0

[modifier] Voir aussi