Discuter:Sonnet 18

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[modifier] Effacement de la traduction

Je trouve cette traduction ridicule. Nucleos (d) 12 mai 2008 à 10:28 (CEST)

Que je te compare à un jour d'été ?
Tu es plus beau et plus tempéré :
Les vents forts font trembler les chers bourgeons en mai.
L'été, locataire ici pour si peu de temps ;
Et l'œil du ciel, ne brille-t-il pas trop chaud parfois ?
Et souvent sa complexion dorée s'affaiblit ;
Et quelquefois chaque beauté des beautés se ternit
Ou par hasard, ou par les changements de la nature que l'on n'a pas tondus
Mais ton été éternel ne disparaîtra pas,
On ne te dépossédera pas non plus de ta beauté à toi ;
Et la Mort ne se vantera pas que tu sois sous son ombre,
Lorsque tu grandis en éternelles lignes envers le temps :

Tant que respirent les hommes ou que voient les yeux,
Tant d'ans vit cela et cela te donne la vie.