Sevron
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| Sevron | |
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| Longueur | 55 km |
|---|---|
| Débit moyen | 3,16 m3.s-1 mesurés à Varennes-Saint-Sauveur |
| Surface du bassin | 195 km2 |
| Régime | pluvial |
| Se jette dans | le Solnan |
| Bassin collecteur | le Rhône |
| Pays |  France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
Le Sevron est une rivière de l’est de la France des régions Rhône-Alpes et Bourgogne. C'est un affluent du Solnan en rive gauche, donc un sous-affluent du Rhône par le Solnan, la Seille et la Saône.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Il prend sa source à Meillonnas dans le département de l’Ain (01) et se jette dans le Solnan en rive gauche, dans le département de Saône-et-Loire (71) au sud-ouest de Frontenaud.
[modifier] Départements et principales localités traversées
- Saône-et-Loire (71) : Varennes-Saint-Sauveur.
[modifier] Principal affluent
- l’Avignon, rive gauche, long de 15 kilomètres, qui conflue au sud de Cormoz
[modifier] Hydrologie
Le débit du Sevron a été observé pendant une période de 13 ans (1995-2007), à Varennes-Saint-Sauveur, localité du département de Saône-et-Loire, située au niveau de son confluent avec le Solnan[1]. Le bassin versant de la rivière est de 183 km².
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Varennes-Saint-Sauveur est de 3,18 m³ par seconde.
Le Sevron présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, avec des hautes eaux d'automne et d'hiver caractérisées par des débits mensuels moyens allant de 4,02 à 5,73 m³ par seconde, de novembre à avril inclus (avec deux maxima : le premier en novembre et le second en janvier). Dès mars cependant le débit diminue légèrement, puis chute en mai et baisse rapidement jusqu'aux basses eaux. Celles-ci se déroulent en été de juin à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'au niveau de 0,412 m³ au mois d'août, ce qui reste assez consistant. Mais ce ne sont que des moyennes, et les variations de débit peuvent être bien plus importantes sur de plus courtes périodes ou selon les années.
Ainsi le VCN3 peut chuter jusque 0,059 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 59 litres par seconde, ce qui peut être considéré comme étiage sévère (voir note [2] ).
D'autre part les crues peuvent être importantes. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 68 et 96 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale vaut 110 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 se monte à 130 m³. Enfin le QIX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante pour le déterminer valablement. (voir note[3] ).
Le débit instantané maximal enregistré à Varennes-Saint-Sauveur a été de 149 m³ par seconde le 25 octobre 1999, tandis que la valeur journalière maximale était de 121 m³ par seconde le même jour. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue d'octobre 1999 était supérieure aux prévisions calculées sur base du QIX 20 et devrait être d'ordre cinquantennal.
Au total, le Sevron est une rivière fort abondante. La lame d'eau écoulée dans le bassin versant du Sevron est de 549 millimètres annuellement, ce qui est élevé, très nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et supérieur aussi à la totalité du bassin du Saône (501 millimètres à Lyon). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 17,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Notes et références
- ↑ Banque Hydro - Station U3445030 - Le Sevron à Varennes-Saint-Sauveur (option Synthèse)
- ↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
