Serres Louis-Dupire

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Les serres Louis-Dupire de la Ville de Montréal formaient un grand complexe de serres situé à la limite nord-ouest du vaste territoire occupé par le Jardin botanique de Montréal. Il se trouve plus particulièrement à l'angle des boulevards Rosemont et de la rue Pie IX dans l'arrondissment Rosemont–La Petite-Patrie L'entrée principale portait le numéro civique 5655 boulevards Pie IX.

Avant la construction des serres Louis Dupire, la Ville de Montréal avait déjà des serres municipales que l'on appelait les Serres Baldwin.

Avec es développements immobilier et démographique rapides de la métropole, l'aménagement des parcs a aussi dû se développer rapidement à Montréal au début des années 50. Ce qui entraîne une explosion des besoins de toutes sortes. Les anciennes serres fabriquées de bois tombaient littéralement en morceau, et l'étroitesse des locaux constituait un problème majeur. La décision de procéder à la construction d'un nouveau complexe horticole a été prise durant le le mandat de l'équipe du maire Jean Drapeau vers les années 1956 et 1957, mais l'inauguration fut faite par le maire Sarto Fournier le 20 novembre 1959.

La direction du service des Parcs occupaient en ce temps, le Chalet du parc Lafontaine situé au 3575 rue Calixa-Lavallée. C'était à cet endroit que se trouvait le bureau du Directeur, M. Claude Robillard et toute l'équipe de soutien administratif.

À son inauguration, l'édifice administratif siué devant les Serres devint le bureau de direction de la Division des Arbres avec à sa tête, le Surintendant, M. Joseph Dumont qui transféra son bureau de l'édifice administratif du Jardin Botanique à cet endroit. À cette époque la division jardin Botanique était différente de celle des arbres. Après avoir été unifiées en 1963 avec le jardin Botanique, les serres Louis-Dupire en sont séparées administrativement.

En 2007 les serres sont fermées définitivement par la ville de Montréal alors sous l'administration du maire Gérald Tremblay. La ville invoque les coûts élevés de l'auto-production de fleurs et de plantes. La ville se rabat sur des producteurs privés pour produire ses fleurs, plantes et arrangements floraux. Le syndicat des cols bleus de la ville, affilié aux SCFP tenta de s'y opposer sans succès. Cette fermeture entraîna le reclassement de 21 travailleurs, dont certains hautement spécialisés.