Sengcan

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Sengcan ( Seng-ts'an, jap. Sosan 僧燦) fut le troisième patriarche chinois de l'école bouddhiste Chan (T'chan), et le trentième depuis Bouddha. On situe sa mort aux alentours de 606 ap. J.-C.

Sommaire

[modifier] Biographie

Le Sin sin ming (Xinxinming 信心銘 « Inscription sur la Foi en l'Esprit »), texte essentiel du Chan sur le non-dualisme fondamental, lui serait attribué, ce qui est contesté par certains érudits.

Ce troisième patriarche demeure assez mystérieux, à cause du contexte politique trouble de l'époque qui prend fin en 589, avec l'avènement de la dynastie des Sui.

Seng-ts'an serait venu trouver le deuxième patriarche Huike (Houei-k'o) qui s'était réfugié sur le mont Wan-kong dans l'Anhui à cause des persécutions menées en 574 et 577 par la dynastie des Tcheou du nord. Seng-ts'an souffrait alors de la lèpre, et lui aurait dit : « Mon corps souffre d'une maladie mortelle. Maître, veuillez me purifier de mes fautes ». Ce dernier répondit : « Apporte-les moi, je t'en purifierai ». Seng-ts'an garda le silence un moment, et répondit : « J'ai eu beau les chercher, je ne les ai pas trouvées ». Ce à quoi le patriarche répondit « C'est que je t'en ai déjà débarrassé ».

Les textes racontent que Seng-ts'an dut simuler la folie et rester 10 ans caché sur le mont en attendant que la situation redevienne favorable à la propagation du bouddhisme. Il aurait rencontré son successeur, Daoxin, en 592. Peu après l'an 600, il se rendit au mont Lo-Feou (Luofu) dans la province de Guangdong.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Sources

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