Discuter:Seigneurage

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Normalement la BCE devrait distribuer ses benefices à ses actionnairs, si cela se passait sans trucages.

Certains de ses actionnaires sont des banques centrales de pays comme la suede ou l'Ingleterre qui ne partecipent pas a l'euro.

Beaucoup de banques nationales sont totalment privatisees. C 'est le cas de l'Italie ou del'Ingleterre pour fair deux examples.

Dans le cas de la France il y a des tentatives de privatisation de la banque de France. Dans ce cas la France sera totalment derobee de la rente du seigneurage. ( si cela n'arrive deja par cause des faux bilans ( voir clearstrem ) )

Le gain du au seigneurage peut s'estimer autout de 500 milliard d'euros par an. Cette enorme somme a le pouvoir de rendre tous l'etats de l'union deficitairs.

Une nation privee du gain du seigneurage soit tombe en esclavage, soit elle doit adopter une economie d'expansion aggressive pour satisfair la banque centrale en volant les revenus d'autres nations.

Les etats unis sont sous l'emprise de la federal reserve, totalment private, depuis l'epoque du president Lincoln.

Le mot seigneurage peut etre utilie en toute clarte, bien que des membres de l'establishment banquaires essaient de le cacher sous la diction ' rente derivant de l'emission de monnaie '


Ce document officiel de la banque du Canada est tres clair, bien que il ne parle pas de la monnaie scripturale :

http://www.bank-banque-canada.ca/fr/documents/bg-m3-f.html

Revenus de seigneurage

Le seigneurage est le revenu net dérivé de l'émission de pièces de monnaie ou de billets de banque. Il résulte de la différence, souvent importante, entre la valeur nominale d'une pièce de monnaie ou d'un billet de banque et son coût de production et de distribution.

Seigneurage tiré des pièces

Le ministre des Finances paie à la Monnaie royale canadienne les frais de production et de distribution des pièces de circulation canadiennes produites par la Monnaie. Il en coûte environ 12 ¢ à la Monnaie pour produire et distribuer une pièce de 1 $. Cette société d'État réalise donc pour le gouvernement du Canada un seignieurage d'environ 88 ¢ par pièce de 1 $ vendue à sa valeur nominale aux institutions financières. Puisque les pièces de monnaie ont une très longue durée de vie et que le gouvernement ne rachète pas les pièces excédentaires, le seigneuriage se réalise au moment même de la vente et revient au gouvernement du Canada.

Seigneurage tiré des billets

La Banque du Canada est responsable de l'émission des billets de banque. La durée de vie des billets est relativement courte. Elle se situe entre 7 ans pour les billets de 100 $ et deux ans ou moins pour les billets de 10 $ et 5 $.

Étant donné que les institutions de dépôt peuvent retourner à la Banque du Canada leurs surplus de billets contre paiement, ces billets représentent un passif exigible pour la Banque. Cela explique que la comptabilité des revenus et des coûts associés à l'émission des billets de banque diffère de celle des pièces. En contrepartie de l'émission de billets inscrits à son passif, la Banque du Canada acquiert des titres du gouvernement fédéral (bons du Trésor et obligations) qui produisent des intérêts.

Le seigneurage est alors défini comme la différence entre les intérêts tirés du portefeuille de titres du gouvernement et les coûts de production et de distribution des billets. Contrairement au cas des pièces, le seigneurage de billets de banque est donc perçu en plusieurs versements au fil des ans.

Prenons comme exemple un billet de 20 $ qui est la coupure la plus utilisée. À un taux d'intérêt moyen de 5 %, le revenu provenant d'un billet de 20 $ en circulation est d'environ 1 $ par année. Le coût de production d'un tel billet est de 6 ¢ pour une durée de vie d'environ 3 ans, ce qui donne un coût de 2 ¢ par année. Si on ajoute à ce coût des frais annuels moyens de distribution d'environ 2 ¢, on obtient un coût annuel moyen d'environ 4 ¢ pour mettre ce billet en circulation et le remplacer lorsque qu'il sera trop usé. La Banque du Canada dégage donc un revenu annuel net d'environ 96 ¢ par billet de 20 $ en circulation.

Utilisation des revenus de seigneurage

Au cours des dernières années, il y a eu un peu plus de 35 milliards de dollars de billets en circulation. Le revenus en intérêt de la Banque du Canada ont fluctué entre 1,7 et 2,2 milliards de dollars par année. Une infime portion — en moyenne 130 millions — a servi à financer toutes les dépenses de fonctionnement de la Banque, tandis que l'intégralité du montant restant a été versé au compte du Receveur général. Les revenus du seigneurage permettent donc au gouvernement fédéral de financer une partie de ses dépenses sans avoir à percevoir de taxes ou d'impôts.