Discuter:Sarde

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Je viens de m'apercevoir que les passages ci-dessous (introduits le 25/10/2004 à 19 heures 53, et modifiés depuis) reproduisent assez fidèlement, avec quelques ajouts, la page 184 de l'ouvrage de Jean-Marie Klinkenberg Des langues romanes, aux Editions Duculot (1994):

Phonétique

Les ĭ et les ŭ (brefs) du latin ont conservé leurs timbres originels (/i/ et /u/. Exemple : siccus devient sikku (et non comme en français, sec ou en italien, secco). Une autre caratéristique est l'absence de diphtongaison romane. Exemple: potet devient podet (prononcé parfois poðet), et non può, puede ou peut. Très archaïsant est également le maintien de /k/ et de /g/ devant /e/ et /i/. Exemple: kentu pour cent ou encore cento en italien. Un caractère original du sarde est l'évolution de /-ll-/ en /ðð/. C'est le son cacuminal, souvent transcrit avec un d pointé. Exemple beḍḍu pour bello (beau, en italien). Ce trait serait peut-être dû au substrat de la langue paléo-sarde, mal connue, et parfois désignée comme langue nouragique. En tout cas, ce son existait avant les conquêtes phéniciennes ou romaines.

Morphologie et syntaxe

L'article sarde est original car il se construit à partir de ipse (alors que dans les autres langues romanes, l'origine est en général ille), d'où su, sa au singulier et sos, sas au pluriel. La marque du pluriel est -s (comme en français). Exemple: sardu, sardos (ce le cas dans toute la Romania occidentale - Espagne, Portugal) Le futur est construit avec habeo ad. Exemple: app'a istàre (je resterai). L'interdiction se construit avec une négation (non) suivie du subjonctif comme en espagnol.

D'autres parties de l'article font aussi apparaître des phrases reproduites du même chapitre X de l'ouvrage précédent.