Sūtra du Diamant

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Sūtra du diamant Manuscrit de la dynastie Tang (868).
Sūtra du diamant
Manuscrit de la dynastie Tang (868).

Hommage à la Prajñāpāramitā (« Perfection de la Sagesse » ou « Connaissance transcendante »), le Sūtra du diamant, est l'un des grands textes du bouddhisme. Le titre complet de l’œuvre est Vajracchedikā-prajñāpāramitā Sūtra, chedika veut dire « ce qui coupe », vajra signifie à la fois « diamant » et « foudre », une force inouïe, irrésistible, capable de faire voler en éclats, de démolir, de pulvériser tout ce qui est sur son chemin, de même qu'en pratique, le diamant est capable de couper le verre ou la roche la plus dure mais aussi de briller comme l'eau pure ou l'éclair.

Le thème central du Sūtra du diamant est la vacuité, l'absence de caractère fixe et inchangeant de toute chose, de tout état d'esprit, de toute pensée. En tant que matière précieuse, le diamant est recherché mais il représente ici ce qui empêche le sage de progresser et d'atteindre finalement l'éveil.

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