Roselyne Bachelot
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Roselyne Bachelot | |
---|---|
Parlementaire français | |
Naissance | 24 décembre 1946 |
Décès | {{{décès}}} |
Mandat | Député |
Début du mandat | 2002 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Première circonscription du Maine-et-Loire |
Groupe parlementaire | RPR (1988-2002) UMP (depuis 2002) |
Ve république |
Roselyne Bachelot-Narquin[1], plus connue sous son nom d'épouse Roselyne Bachelot, née Roselyne Cora Marcelle Narquin, est une femme politique française, née le 24 décembre 1946 à Nevers, dans la Nièvre,
Elle est, depuis le 18 mai 2007, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative dans le premier gouvernement de François Fillon, reconduite le 19 juin 2007 dans le deuxième gouvernement Fillon.
Sommaire |
[modifier] Biographie
[modifier] Origines et famille
Fille de Jean Narquin, résistant et député gaulliste et d'Yvette Le Dû.
De formation, elle est docteur en pharmacie, elle s'est consacrée à la politique, d'abord au sein du RPR, puis de l'UMP, et a repris en 1988, le siège de député de son père Jean Narquin.
Elle est la mère d'un enfant, Pierre, né de son mariage avec Jacques Bachelot.
[modifier] Carrière politique
[modifier] Carrière au sein de partis politiques
- 1989 - 1992, Secrétaire générale adjointe du RPR ;
- 1992 - 1993, déléguée générale « Femmes » du RPR ;
- Déléguée générale à l'emploi et à la lutte contre l'exclusion au RPR, membre du bureau politique 1995 ;
- Secrétaire nationale du RPR, chargée de l'emploi (jusqu'en 1999) ;
- Déléguée générale du RPR, chargée de la présence du Mouvement dans la société 1999-2001 ;
- Membre du Conseil national du RPR ;
- Février 2002, porte-parole de la campagne présidentielle de Jacques Chirac ;
- En septembre 2002, elle est une des premières à rejoindre publiquement Nicolas Sarkozy, ce qui lui vaudra l'inimitié de Dominique de Villepin. Elle déclare alors : « Lui au moins il ne vous tire pas dans le dos ».
- 2004 à 2005 : membre du Bureau exécutif de l'Union pour un mouvement populaire ;
- Depuis le 19 janvier 2006, elle est secrétaire générale adjointe de l'UMP.
[modifier] Carrière élective locale
- Conseil municipal
- juin 1995 - mars 2001 : conseillère municipale d'Angers dans le Maine-et-Loire
- Conseil général
- mars 1982 - juin 1988 : conseillère générale du Maine-et-Loire
- Conseil régional
- 1986 - 1992 : conseillère régionale des Pays de Loire
- 1992 - 1998 : conseillère régionale des Pays de Loire
- 1998 - 2001 : conseillère régionale des Pays de Loire
- avril 2001 - mars 2004 : vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire
- 2004 - 2007 : conseillère régionale des Pays de Loire
[modifier] Carrière parlementaire
[modifier] À l'Assemblée Nationale
- juin 1988 - mars 1993 : élue députée de la 1re circonscription du Maine-et-Loire
- mars 1993 - juin 1997 : réélue députée de la 1re circonscription de Maine-et-Loire
- mars 1993 - juin 1997 : membre de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales
- avril 1993 - avril 1997, membre de la Délégation parlementaire pour les problèmes démographiques
- avril 1993 - avril 1997 : membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques
- juin 1993 - avril 1997 : membre de la Commission d'enquête sur les délocalisations à l'étranger d'activités économiques
- février 1994 - avril 1997 : membre de la Commission spéciale chargée d'examiner deux projets de loi sur la bioéthique
- mars 1996 - avril 1996 : membre de la Commission spéciale : lois de financement de la sécurité sociale
- mars 1996 - avril 1997 : membre de la Commission d'enquête sur les aides à l'emploi
- juin 1996 - avril 1997 : membre de la Office parlementaire d'évaluation de la législation
- juin 1997 - juin 2002 : réélue députée de la 1re circonscription de Maine-et-Loire
- juin 1997 - juin 2002 : membre de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales
- mars 1998 - juillet 1998 : membre de la Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi d'orientation relatif à la lutte contre l'exclusion
- décembre 1998 - juin 1999 : membre de la Commission d'enquête sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes, ainsi que sur leurs activités économiques et leurs relations avec les milieux économiques et financiers
- octobre 1999 - juin 2002 : membre de la Délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes
- avril 2001 - mai 2001 : membre de la Commission de la production et des échanges
- mai 2001 - juin 2002 : membre de la Commission d'enquête sur les causes, les conséquences et la prévention des inondations
- Présidente du Groupe d'études sur les handicapés
juin 2002-juin 2002:réélue députée de la 1re circonscription du Maine-et-Loire
- juin 2007 - en cours : réélue députée de la 1re circonscription de Maine-et-Loire
[modifier] Au Parlement européen
- juin 2004 - mai 2007 : élue députée européenne de la région «Grand Ouest»
[modifier] Carrière ministérielle
- mai 2002 - juin 2002 : ministre de l'Environnement, de l'Écologie et du Développement durable dans le premier gouvernement Raffarin
- juin 2002 - mars 2004 : ministre de l'Environnement, de l'Écologie et du Développement durable dans le deuxième gouvernement Raffarin.
- Parmi ses réalisations : préparation de la Charte de l'environnement, pacification des relations avec le monde de la chasse, plan pour les véhicules propres et plan contre le bruit.
- Cependant, son franc-parler et ses déclarations à l'emporte-pièce vont souvent heurter la susceptibilité des associations écologistes, en particulier sur le nucléaire ou la guerre en Irak, et génèrer des gaffes. Nicolas Hulot évoque une « erreur de casting ». Ministre de l'Ecologie au moment de la canicule de l'été 2003, elle devient la cible des Guignols de l'info et de nombre d'observateurs, politiques et civiles, pour ses suggestions jugées très terre-à-terre (garer sa voiture à l'ombre pour ne pas recourir à la climatisation par exemple). Les humoristes, Laurent Ruquier en tête se déchaînent contre elle. Dominique de Villepin la prend en grippe, surtout après son scoop sur le sonotone de Jacques Chirac et son ralliement à Nicolas Sarkozy. Elle dénonce : « On m'a présenté comme la ménagère de moins de 50 QI », mais change de registre en se faisant plus discrète.
- 18 mai 2007 - en cours : ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports dans le gouvernement François Fillon (1).
- Nicolas Sarkozy, lui dit : « Tu n'oublieras jamais que tu es aussi ministre des Sports », ce qui l'a incitée à être très présente dans la gestion de l'affaire Guy Roux, dans le dossier des championnats du monde de ski à Val d'Isère et dans celui du sauvetage du Grand Prix de Formule 1 à Magny-Cours. Elle est aussi chargée de la lutte contre le dopage. Le budget alloué au sport devrait tripler et à partir d'octobre 2007, elle est épaulée par Bernard Laporte, ancien sélectionneur de l'équipe de France de rugby et ami du président.
- Dans le domaine de la santé, elle a pour mission la réforme des franchises médicales, du déficit de la Sécurité sociale (12 milliards €), du plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer, de celui contre le cancer, de la réorganisation des soins palliatifs, de l'amélioration des conditions de travail à l'hôpital et du paiement des heures supplémentaires. L'urgentiste médiatique et homme de gauche Patrick Pelloux a dit d'elle « Je suis moins inquiet de voir une Roselyne Bachelot qu'un Jean-François Mattei ... Son problème, c'est qu'elle ne tient pas les cordons de la bourse. C'est une ministre sans argent et ça, ce n'est pas encourageant pour nous et pour elle ».
[modifier] Positions prises
- C'est son plaidoyer à l'Assemblée en faveur du PACS, contre les membres de son propre groupe, qui a assuré sa notoriété en novembre 1998. Favorable au mariage gay et à l'adoption par les couples homosexuels, elle assure que son parti peut évoluer.
- Fin 2006, alors que les spéculations vont bon train sur une éventuelle cinquième candidature de Jacques Chirac à l'élection présidentielle, Roselyne Bachelot, invitée d'une émission télévisée, enjoint publiquement le Président à ne pas briguer un troisième mandat.
[modifier] Réseaux France-Irak
Roselyne Bachelot a fait partie des réseaux d'amitié France-Irak du temps de Saddam Hussein[2]. Dans les années 1990, elle a assuré la présidence du groupe d'études France-Irak à l'Assemblée nationale. Elle s'est rendue plusieurs fois à Bagdad pendant l'embargo mais n'a pas rencontré Saddam Hussein. Elle a milité contre les sanctions infligées à l'Irak après la guerre du Golfe de 1991. Elle n'a jamais touché de bons de pétrole[3].
[modifier] Bibliographie
- Deux Femmes au royaume des hommes, en collaboration avec Geneviève Fraisse et Ghislaine Ottenheimer, Paris, Hachette, 1998
- Le PACS entre haine et amour, Paris, Plon, 2000 (ISBN 2259191436)
- Les Maires : fête ou défaite ?, Paris, Anne Carrière, 2002 (ISBN 2843371384)
- Le Combat est une fête, Paris, Robert Laffont, 2006 (ISBN 2221103122), dans lequel elle regrette prémonitoirement que Bernard Kouchner n'ait pas été appelé au Ministère des Affaires étrangères.
[modifier] Notes
- ↑ Le Who's Who In France (éd. 2006) indique Roselyne, Cora, Marcelle
- ↑ Cf. « Pétrole contre nourriture : la disgrâce des réseaux français », in Le Monde, 11/04/2006
- ↑ Cf. affaire Pétrole contre nourriture (Volet français).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
Précédée par | Roselyne Bachelot | Suivie par | ||
---|---|---|---|---|
Philippe Bas (Santé) |
|
en cours | ||
Jean-François Lamour (Jeunesse et Sports) | en cours | |||
Yves Cochet |
|
Serge Lepeltier |