Romont (Berne)

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Romont
Administration
Pays Suisse Suisse
Canton Berne
District Courtelary
Dénomination officielle Romont (BE)
Langue(s) 52.8% Français,41.1% Allemand
Code postal 2538
N° OFS 0442
Site Web www.romont.net
Géographie
Coordonnées 47° 11' N 07° 20' E 
Altitude 907 m
Superficie 7,07 km²
Communes limitrophes Court, Sorvilier, Péry, Plagne, Vauffelin, Pieterlen, Lengnau, Granges
Démographie
Population 202 hab. (1er janvier 2007[1])
Densité 28,6 hab,/km²
Gentilé Rominat
Localisation
Localisation de Romont

Romont est une commune suisse du canton de Berne, située dans le district de Courtelary. Elle fait partie de la région du Jura bernois, la partie francophone du canton de Berne.

Sommaire

[modifier] Géographie

Romont se trouve à 9 km à vol d’oiseau au nord-est de Bienne. Le point culminant de la commune se situe à 1210 m d’altitude, sur le Montoz.

Avec les communes de Plagne et de Vauffelin, elle forme une micro-région appelée La Baroche.

Depuis Romont, par beau temps, il est possible d’admirer toute la chaîne des Alpes et de voir en même temps les trois lacs de Bienne - Neuchâtel et Morat.

[modifier] Histoire

La première mention de Romont date de 1335[réf. nécessaire]. On rencontre plusieurs toponymes : Redemont, Rodemont, Rotmund. Une notice de Pierre César sur le pays d'Erguël signale l'existence, vers l'an 1300, d'une maison de Romont appartenant à la famille vivant à Nidau. À travers les diverses époques, son histoire a suivi le sort de celui de l'Erguël.

De 1797 à 1815, Romont a fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. Par décision du congrès de Vienne, le territoire de l’ancien évêché de Bâle fut attribué au canton de Berne, en 1815.

Les origines de la commune de Romont remontent à la fin du XIIe siècle, puisque vers 1300, on notait l’existence d’une maison de Romont, dont la famille habitait Nidau. A l’époque des princes-évêques de Bâle, la commune de Romont se rattachait à la paroisse bilingue de Perles. Sous le régime français, le village sera rattaché à l’église de Bienne puis, sous la demande des habitants, à celle de Vauffelin. Survient en 1815 l’union du Jura au canton de Berne. Il s’agit de rétablir la situation qui existait avant la Révolution française. En dépit du bon sens et malgré les véhémentes protestations des citoyens, Romont est rendu à la paroisse bilingue de Perles. Nouveau coup dur pour les habitants, en 1831, le gouvernement bernois décide de rattacher la paroisse de Perles à celle de Büren. Cette décision se justifie sauf pour Romont, qui demeure envers et contre tout romand. Finalement après de virulentes demandes, basées sur la position géographique du village, son histoire, étroitement liée à la partie française du canton, et de la langue parlée, Le 28 novembre 1839, le Grand Conseil bernois approuvait l’incorporation de Romont au district de Courtelary et à l’église de Vauffelin [2].

[modifier] Curiosités

  • Levée de terre, remontant probablement au moyen âge, fossé et traces de murs visibles.
  • Galenweg : il pourrait s'agir d'une route romaine entre Allerheiligen et Romont.

[modifier] Notes et références

  1. [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
  2. Archives communales

[modifier] Liens externes