Rois fainéants

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L'appellation de « rois fainéants » a été attribuée après coup aux rois francs mérovingiens à partir de 639, fin du règne de Dagobert Ier.

Cette fin de dynastie, marquée par des règnes très courts, de souverains souvent très jeunes - conséquences de nombreuses querelles de succession - amena une période d'instabilité politique où le pouvoir fut détourné par l'aristocratie, et notamment par les maires de Palais, dont notamment Charles Martel et Pépin le Bref, qui finira par fonder sa propre dynastie, celle des carolingiens, avec la naissance de son fils Charles (futur Charlemagne).

Le brillant et rapide renouveau du royaume français qu'apportera Charlemagne fit paraître, par contraste, la fin de règne des mérovingiens comme une période trouble de l'histoire de France.

On les montrait au peuple dans les Champs de Mai, puis on les faisait rentrer dans leur retraite. Les rois fainéants commencent à Thierry III (673-691), qui se laissa gouverner d'abord par Ébroïn, puis par Pépin de Herstal. Les autres furent Clovis III, Childebert III, Dagobert II, Chilpéric II, Thierry IV et Childéric III qui fut détrôné par le maire du palais Pépin le Bref. On a aussi surnommé le Fainéant Louis V, le dernier des rois carolingiens en France (986-987).

[modifier] Source partielle

« Rois fainéants », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)