René Villard

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Fils du peintre quimpérois Jean-Marie Villard, René Villard mena une très honorable carrière de professeur d'anglais à La Châtre puis à Saint-Brieuc.

Il a écrit de nombreux articles. Il était notamment correspondant de L'Ouest-Éclair et de la Dépêche de Brest et rédacteur à l'Illustration pour les questions bretonnes.

En 1939, René Villard publie un recueil de poèmes, "De l'aube au crépuscule", préfacé par Max Jacob, rassemblant des textes écrits sur le Front. En effet, pendant la guerre 14-18, sur le Front de la Somme, René Villard, engagé volontaire, était interprète dans un régiment anglais.

"René Villard reste marqué par cette grande boucherie où tant d'hommes, particulièrement des Bretons, furent sacrifiés. Max Jacob dans la préface de cet ouvrage affirme : "Aucun soldat de 1914 n'a rien écrit de plus âpre, de plus simple, de plus synthétique, de moins littéraire". Extrait d'un article de Maurice-René Dirou, sur René Villard, paru en 1991 à Douarnenez, dans la revue Mémoire de la Ville.

Mais si René Villard mérite de passer à la postérité, c'est aussi beaucoup pour sa fidélité sans faille à Max Jacob, camarade de classe au Lycée de Quimper. Une correspondance suivie, qui a été publiée depuis, témoigne de ce lien très fort jusqu'à sa mort survenue en 1940.

En 1911, il épouse Jeanne Audic, professeur comme lui, et ils auront trois enfants : Marguerite Villard, Charles et Colette.

Dans son N° 183 de décembre 2005, la revue Le Chasse-Marée publie un article de René Villard, datant de 1930 mais jamais publié, illustré d'un dessin d'Yves Floc'h, son futur gendre : "La Toussaint des péris en mer'".

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