Rap français

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le rap français provient de l'assimilation du rap américain par la jeunesse française. Tout en restant continuellement inspiré par les rappeurs d'outre-Atlantique, le rap français élabore progressivement sa propre personnalité, oscillant entre revendications violentes ou socio politiques, messages positifs ou festifs et tentation commerciale.

Il convient de remarquer qu'en France, on confond souvent rap et Hip-hop.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] L'influence américaine

Le rap devient visible en France à partir de 1984 en étant diffusé par les nouvelles radios libres, puis par la télévision, notamment avec l'émission H.I.P. H.O.P. présentée par Sidney sur TF1, grâce à laquelle le Hip-hop devient rapidement très populaire et se répand partout en France.[1] H.I.P. H.O.P. est la première émission au monde entièrement Hip-hop. [2] Sidney fut le premier rappeur français connu du grand public. Il fut également le premier présentateur de télévision noir de France. [3]

Cependant les jeunes français se portent alors plus vers la danse, appelée à l'époque le « smurf ». Richy (Nec Plus Ultra) et Lionel D, que l'on présente souvent comme les tout premiers rappeurs français, sont totalement inconnus. Le premier album de Dee Nasty, Panam' city rappin, auto produit, passe inaperçu. Quelques liens discographiques sont discrètement établis entre Paris et New York : Le Wild Style et World Destruction, du groupe Time Zone, produits par Bernard Zekri, à l'époque journaliste d'Actuel, Odéon, qui restera un certain temps au top 50, chanté en français par B-Side et Bernard Fowler. Quelques « tubes » très grand public lorgnent vers le rap : Chacun fait ç'qui lui plaît (Chagrin d'amour, 1981), Je suis de bonne humeur ce matin (Tristan), Paris Latino (Bandolero, entrecoupé par un rap de Gary « Gangster beat », qui apparaîtra aussi sur le Under Arrest de Serge Gainsbourg), ou vers la culture Hip-hop : Wally boule noire (François Feldmann), Street Dance (Break machine), produit par Jacques Morali. La maison de disques Barclay lance Johnny Go et Destroy Man dans une veine qui se veut gentillement « méchante » avec le maxi On l'balance (1986), dont le visuel est dessiné par Tanino Liberatore.

C'est à la fin des années 1980 que le rap français apparaît avec les premiers freestyles de NTM, Assassin, MC Solaar en direct dans l'émission Deenastyle, présentée par Dee Nasty sur Radio Nova. Le rap français naît donc avec un ton revendicatif et des textes évoquant le racisme, la précarité, le chômage ou la violence ; des thématiques plus inspirées de Public Enemy que du rap festif. Le premier succès grand public survient avec le groupe belge Benny B. en 1990. Si le tube Mais vous êtes fous n'a de rap que la forme (aucun contenu contestataire ou revendicatif), il n'en représente pas moins la première incursion significative de cette musique dans le paysage musical francophone. Cependant, c'est surtout avec des compilations que le rap français va éclore. Ainsi Virgin sort Rapattitude qui contient toute la première génération de rappeurs français et qui se vendra à 100 000 exemplaires. Les succès de Peuples du monde de Tonton David et Bouge de là de MC Solaar marquent une nouvelle étape dans la banalisation du rap, qui sera consacrée avec Le Mia de IAM et La Fièvre de NTM, rappeurs engagés auxquels ces morceaux festifs permettront de gagner une notoriété nationale.

Au milieu des années 1990, le succès retentissant de rappeurs provocateurs et revendicatifs issus des banlieues, dans lesquelles ils officient depuis des années, est l'occasion d'un débat sur les conditions de vie dans cet environnement. Le coup de projecteur médiatique n'apporte malheureusement aucune solution et l'échange entre les banlieues représentées par les rappeurs et la classe politique tourne au dialogue de sourds, comme lors d'une émission télévisée durant laquelle le député RPR Éric Raoult demande au groupe NTM combien de « thunes » ils ont réinvesti dans leur quartier. Le mouvement hip-hop est profondément ancré dans ce milieu social et le rap est la première expression musicale qui en est issue. Son succès provoque un véritable phénomène de société : la jeunesse des banlieues redécouvre le plaisir de jouer avec la langue de manipuler les mots, les sons et les sens. Le rap devient une porte vers la réussite et la célébrité.

La médiatisation continue avec par exemple l'émission Rapline sur M6 et l'apparition de magazines spécialisés. Le rap commence à vendre et devient plus dansant avec des groupes comme Alliance Ethnik,ou Ménélik. Les textes ont un contenu social moins marqué et donc plus acceptable par le « grand public ». Ainsi, avec le premier album de MC Solaar, qui offre une image plus douce et plus poétique au rap, le courant obtient une reconnaissance critique et populaire et certains n'hésitent pas à évoquer l'influence d'artistes respectés tels que Serge Gainsbourg.

Le rap hardcore survit avec une musique plus violente et des textes décrivant le vécu des jeunes de banlieue avec des groupes comme le Ministère A.M.E.R. et Tout simplement noir . Celui-ci apparaît au grand public à l'occasion de l'« affaire NTM » (cf. rap et justice ci-dessous).

Le rap connaît alors un nouvel engouement auprès du grand public et de nouveaux groupes apparaissent comme Arsenik, la Fonky Family ou Ménage à 3.

[modifier] Succès commercial et médiatisation

À la fin des années 1990, le rap devient un courant musical majeur en France notamment grâce à la médiatisation assurée par la radio Skyrock qui en fera sa spécialité. Dès 1992, MC Solaar remporte la victoire de la musique du meilleur groupe de l'année ; en 1998, IAM gagne celle du meilleur album de l'année avec L'École du micro d'argent, et, dès l'année suivante, une catégorie « album rap ou groove » est créée. Beaucoup d'argent est en jeu et on assiste à l'apparition d'un rap business tout comme aux États-Unis. Toutefois un style proprement français se développe qui se détache du modèle américain. La France devient la deuxième scène mondiale de rap. Certains médias deviennent le passage obligé pour lancer un album, accentuant de ce fait selon certains une sorte de formatage dans les rythmes et sonorités autant que dans les paroles.

En marge de cette médiatisation, des rappeurs aux textes conscients et parfois révolutionnaires sortent des albums, notamment à travers le collectif Time Bomb créé en 1995 par DJ Mars et DJ Sek, autour de Ali et Booba (LUNATIC), Oxmo Puccino, Hi-Fi, ou encore les X Men (Ill et Cassidy). Aujourd'hui, une question se pose sur le rap français: dépendence ou indépendance?, "ça fait vingt ans que ça dure et ce n'est pas pret de s'arreter...".[4]

[modifier] Les thématiques du rap français

Même s'il est fréquent que les artistes évoluent d'un « genre » à l'autre (en général dans le sens d'un apaisement du propos), voire mélangent les « styles » au sein d'un même album, y dévoilant une certaine richesse et hétérogénéité, dès le début des années 1990 on peut distinguer quelques "constantes" dans le rap français.

[modifier] Le rap conscient

Icône de détail Article détaillé : Rap conscient.

Chronique de la vie sociale, cet aspect du mouvement tend à dénoncer ce que ses interprètes perçoivent comme des injustices tout en responsabilisant son public. Se considérant comme des porte-voix des groupes sociaux-culturels dont ils sont issus, ils s'adressent à tous. Ces artistes abordent des thèmes pouvant être très vastes (oppression, écologie, injustice, racisme, immigration, émergence de l'extrême droite, problèmes d'identité...) se rapprochant par là de la devise aux sources du Hip-Hop : Peace, Love, Unity...and Having Fun. Les rappeurs phares de ce style sont Assassin, Rockin' Squat, NTM, IAM, Empathik, MC Solaar, Rocé Kery James... D'autres nouveaux groupes émergent dans cette mouvance musicale Il ne faut pas sous-estimer l'importance de certains rappeurs dans l'évolution de la société française au sujet de certains sujets sensibles, voire quasiment tabous avant les années 1990, comme le passé esclavagiste et/ou colonisateur de la France.

Notons d'ailleurs que certains groupes, du fait de cette prise de distance d'avec la France, revendiquent l'appellation "rap de fils d'immigrés", la préférant à celle de "rap français", vécue par eux comme une récupération de leur talent artistique par un pays dont ils n'ont de cesse de dénoncer l'hypocrisie. Sont notamment dans ce cas La Rumeur, Casey, Anfalsh, FRVsens...MEDINE,KENY ARKANA Mais n'oublions pas non plus le groupe sniper qui avec ses textes ses propos et ses thémes ont révolutonné le rap des années 2000

[modifier] Le rap hardcore

Icône de détail Article détaillé : Rap hardcore.

Plus cru au niveau des textes qui évoquent le vécu des "jeunes de banlieue", ou le rejet des valeurs établies, le rap hardcore est assez peu présent dans les grandes maisons de disques et se développe plutôt sous la forme de "mixtapes" ou de "street-albums" enregistrées dans des studios indépendants.

Très critique et revendicatif, il rejette le système social et économique avec des propos parfois extrêmement violents. Particulièrement agressif vis-à-vis de la police et de certaines personnalités politiques, on trouve parmi ses rangs des rappeurs comme Tout simplement noir, Booba ,Alibi Montana, Empathik, Explicit Samouraï, LIM, Ministère A.M.E.R., Alpha 5.20, Iron Sy, Black Killah, Sefyu, Tandem, M. Socrate Dit Mac Tyer, Ol' Kainry, Monsieur R, Assassin, Mafia K'1 Fry, 113, Rohff, NTM, Casey, Seth Gueko, La Conecta, Salif, Truands de la galère (groupe amateur burlesque)...

[modifier] Le rap egotrip

Les rappeurs de ce type de rap vise à s'auto-proclamer les premiers du style rap, en haut de la hiérarchie ou remettre certains rappeurs dans le droit chemin. Il crée le coté "clash" du rap français (le fait de s'affronter à coup de paroles percutantes derrière un micro). Les adeptes de ce style sont nombreux car l'egotrip constitue beaucoup dans le rap, il permet d'écrire des rimes libres sans se soucier d'un thème à avoir. L'egotrip sont constitués de punchlines (en français phrases choc), des phrases qui marquent l'esprit. Les rappeurs connus pour leur punchline sont : Sinik, Booba, Lino, Sadik Asken, Ou2s (L'Skadrille), Seth Gueko, Dontcha, Mac Tyer, 75 Clan, Rohff, Dany Dan, Kery James, Ol' Kainry, Farage, Fis.L, Ill, 9.5mm, Monseigneur Mike, Alibi Montana, La Fouine, La Harissa et beaucoup d'autres.

[modifier] Rap « bling bling »

« Bling-bling », une onomatopée du bruit qui est produit par les longues chaînes en or qu'ont ces rappeurs, quant à elle, désigne un type de rap faisant, de manière plus ou moins volontaire et explicite, l'apologie de valeurs telles que l'individualisme, l'argent et du machisme (évidemment inséparable du sexisme et de l'homophobie). Sa sonorité renvoie au Gangsta Rap de la côte ouest des États-Unis et au rap Dirty South. Généralement, ses protagonistes se défendent en disant que les valeurs qu'ils prônent sont celles que les jeunes des quartiers populaires n'ont pas d'autre choix d'adopter, étant donné les conditions de vie qui leur sont faites. Un rappeur comme Booba peut être considéré comme l'archétype d'un tel rap. Dans sa lignée on retrouve La Fouine, Dabaaz... À ne pas confondre : les variantes du rap, tel que le Dirty ou le Crunk ne contiennent pas forcement des paroles bling-bling.

[modifier] Le rap variété

Comme la quasi totalité des courants musicaux en vogue, la musique pop et la variété se sont appropriées certaines de ses caractéristiques rythmiques et thématiques.

De nombreux artistes originaires d'univers musicaux et de styles variés, interprètent donc une musique qui conserve certains aspects du rap, pour enrichir leur musique et créer quelque chose de nouveau.

A l'inverse, certains artistes de rap ont eux aussi puisé chez leurs collègues de la variété pour renouveler le style et aussi pour s'adapter à un public plus large avec des sonorités « moins agressive » car ancrée dans une histoire musicale commune. Ceci permet de rencontrer plus aisément un succès de grande ampleur, à ce titre, Doc Gynéco est l'exemple type, il a rencontré un énorme succès avec son album Première consultation et revendiquait ce statut de chanteur de variété notamment dans sa chanson « Classez moi dans la variet' ».

Cependant, presque aucun artiste ne se revendique de cette tendance, le vocable « rap commercial » correspondant principalement à une volonté de la part des artistes indépendants et de leur public de dénoncer ce qu'ils considèrent être un dévoiement de l'esprit initial du rap pour répondre à des objectifs mercantiles. Ils stigmatisent en particulier une démarche marketing basée sur l'usage d'un vocabulaire caricatural, de thèmes « cliché » sur la banlieue, d'une musique plus abordable présentant souvent un aspect mélodique plus marqué et d'une durée optimisée pour les passages radio (se rapprochant autant que possible de 3m30s).

Sans se revendiquer comme tel, Diam's et Sinik sont considérés par beaucoup d'auditeurs rap comme des "rappeurs variété". En effet, leurs morceaux sont souvent formatés pour passer sur les ondes, mais aussi pour plaire à un maximum de public jeune (8 à 12 ans).

[modifier] Le rap alternatif

À la fin des années 1990, parallèlement à l'apparition du format "rap et RnB" de la radio Skyrock et la décadence des plus grands tels que Supreme NTM, plusieurs rappeurs font preuve d'originalité, avec de nouvelles sonorités, mélangeant les styles de musique, inventant de nouveaux concepts et de nouvelles façons de rapper.

Les précurseurs sont Lone et Busta Flex. Sly the Mic Buddah, OFX, Explicit Samouraï et Sir Samuel forment au même moment le collectif Saïan Supa Crew, dont certains refuseront de coller l'étiquette de rap, malgré les performances des MC qu'ils resteront jusqu'à aujourd'hui, à cause de leur ouverture sur tous les styles de musique : Soul, Funk, Bossa, Zouk, Reggae, Ragga, Jazz, Rock. Les rappeurs de La Caution mélangent quant à eux leur flow particulier à de la musique à tendance plutôt électronique, tout en gardant un véritable esprit rap.

Ainsi on peut présenter le rap alternatif comme un rap ouvert sur le reste de la musique, touchant ainsi un large public d'une manière différente des groupes radiophoniques, préférant l'esprit underground de la scène musicale française.

Aujourd'hui, le rap alternatif est représenté aussi bien par des MC aux textes obscurs : L'Atelier, travaillé comme MC Patarovic, la nouvelle tendance étant le retour à l'utilisation d'instruments pendant les concerts : Des groupes comme Sniper ont adopté ces façons de jouer en live.

Les groupes représentant ce mouvement sont Saïan Supa Crew, La Caution, Lone, Klub des Loosers, L'Atelier, Hocus Pocus, Svinkels, Ministère des Affaires Populaires, James Delleck, Triptik, Grems Aka Supermicro, La Brigade, Le Jouage, Charly Greane, Stan Smith, ATK, Gravité Zéro, Rocé, Octobre Rouge, Cyanure, Puzzle, Freddy K, etc.

[modifier] Le rap féminin

Les interprètes féminines sont largement sous-représentées dans le rap, en général perçu comme un milieu très machiste. Elles sont le plus généralement cantonnées aux confins de la variété pop ou limitées à un rôle de faire-valoir du rappeur en participant à donner un aspect mélodique à certains morceaux à travers un refrain chanté.

Les premières femmes à avoir eu du succès en rap en France sont sans doute B-Side (Odéon) au milieu des années 1980 et Melaaz, cinq ans plus tard (Non, non, non, Je marche en solitaire). Mais l'une comme l'autre sont aux limites du rap et de la chanson et ne jouissent pas d'une reconnaissance totale dans le mouvement hip-hop.

Une étape importante est certainement l'émergence de Diam's qui pour la première fois consacre la réussite commerciale d'une artiste rap engagée qui a su s'adapter aux contraintes commerciales pour toucher un large public avec un album vendu à plus de 650 000 exemplaires.

Pourtant si on souligne souvent le déficit de femmes dans le domaine, celles qui s'y sont imposées sont reconnues pour un travail sans concession : Sté Strausz, Casey, Lady Laistee, Roll-K, Diam's, Keny Arkana, Princess Aniès, Bams...

Thématiquement, elles ne se différencient généralement pas des groupes masculins cependant leur émergence permet l'apparition de nouveaux sujets tels que le viol, la place des femmes dans les banlieues ou la violence conjugale.

[modifier] Le rap français des années 2000

La fracture entre le « rap de l'argent », médiatisé par des radios spécialisées et les clips, et le rap « indépendant » s'est encore accentuée provoquant une accentuation du contraste entre les différents publics hip hop. La recherche de la médiatisation pousse les artistes à un style plus homogène afin de passer en radio, certains n'hésitant pas à se faire passer pour des bandits pour rentrer dans le stéréotype « rap » médiatisé et connu du grand public.

Par ailleurs, des groupes légèrement expérimentaux apportent un réel renouveau au mouvement avec des productions et des thèmes originaux, comme par exemple TTC, Saian Supa Crew, ou encore le klub des loosers ressortant des thèmes qui traitent du quotidien de jeunes plus favorisés que leur homologues soi-disant des ghettos, et de ce fait exclus par une partie du mouvement.

La vitrine de médiatisation exclut également des groupes indépendants comme La Caution, Kwal, Rocé, Svinkels, Piloophaz, Skyzo Starr, Dabaaz, Charly Greane, Sheryo, Kyma, Psykick Lyrikah, Le Sept, Ministère des affaires populaires et d'autres qui reflètent ensemble l'actuelle richesse du mouvement Hip-Hop en France.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes et références

  1. Extrait d'un commentaire, sur l'histoire du Hip-hop, diffusé par l'université de Lyon, Université Lumière Lyon 2 : "Dès le début des années 80, le phénomène s'exporte, notamment en France où les jeunes des banlieues de grandes villes telles que Paris, Lyon ou Marseille sont les premiers "touchés". L'apparition des radios libres permettra à la musique hip-hop de se propager. Mais c'est en 1984 et la diffusion sur TF1 d'une émission devenue culte, sur la culture hip-hop, que ce mouvement va se répandre partout en France : il s'agit de "H.I.P-H.O.P" présentée par Sydney, Dj antillais amateur de funk, qui deviendra par la même occasion le premier animateur noir de la télévision française. Dès lors et grâce à cette médiatisation, le Hip-Hop devient populaire en France." http://www.univ-lyon2.fr/etu1060/0/fiche___article/ Par ailleurs, le "Festival l'Original 84-04" avait précisément choisi de fêter les 20 ans de l'arrivée du Hip-Hop en France en 2004, par référence à Sidney et "H.I.P-H.O.P".
  2. Universal Music France, biographie de Sidney : "...en 1984, il anime H.i.p. H.o.p sur TF1. C'est la première émission rap au monde, présentée par le premier animateur noir en France !" http://univ-admin.umusic.fr/servlet/FrontCreatorServlet?action=biography&artiste_id=94727 + Extrait du commentaire de la chaîne musicale MCM à propos de la compile de Sidney : "on peut dire aujourd'hui que Sidney est le papa du hip hop français. Concepteur de l'émission H.I.P. H.O.P. en 1984 (1ère émission rap au monde diffusée à l'époque le dimanche à 14h00 avant Starsky & Hutch), ce Dj/rappeur/breakeur extravagant fait découvrir cette nouvelle tendance américaine aux Français, à peine remis de la vague disco, et crée des vocations (Joey Starr, Passi, Stomy Bugsy...)" http://www.mcm.net/musique/cdenecoute/23728/
  3. Voir notes précédentes
  4. L'histoire du rap français, 5styles, Avril.2008

[modifier] Liens externes