Prison de la Force
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La Prison de la Force fut une prison de la ville de Paris.
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[modifier] Histoire
Elle fut achevée vers 1559 et embellie au début du règne de Louis XV par des financiers, les frères Paris, l’hôtel de la Force fut acheté en 1754 par le ministre de la Guerre et transformé en 1780 en maison de détention divisée en deux prisons : la Grande Force et la Petite Force, destinées aux femmes. La princesse de Lamballe, proche amie de la reine Marie-Antoinette d'Autriche, y fut massacrée le 3 septembre 1792 en compagnie d’une centaine d’autres personnes.
Les deux prisons de la Force furent démolies en 1845 et il n’en subsiste qu’un pan de mur jouxtant la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
[modifier] Mortalité dans les prisons
De 1815 à 1818, la mortalité moyenne annuelle était de
- un décès pour 40,88 détenus à la Grande-Force ;
- un pour 38,03 aux Madelonnettes ;
- un pour 26,63 à la Petite-Force [1].
[modifier] Prison de la Grande Force
Prison d'hommes prévenus de toutes sortes de délits, où sont tous ceux que l’on a arrêtés depuis peu de temps ; et en outre des condamnés à une courte détention, qui ont obtenu de ne point être transférés à Sainte-Pélagie. Ces derniers ont tous de la fortune. La plupart des autres détenus ont plus ou moins d’argent, et ne se contentent point des vivres ni du coucher de la maison, qui est d’ailleurs par ses logemens et par la grandeur de ses cours, la moins mauvaise du département de la Seine[1].
[modifier] Prison de la Petite Force
Prison de misérables prostituées atteintes de maladies contagieuses, ou qui ont enfreint les règlemens de police, ou bien qui n’ont pu gagner assez pour avoir du pain et payer à l’avance leur espèce de patente mensuelle[1].
[modifier] Détenus
- Claude Nicolas Ledoux,
- Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais comte Volney,
- Jean Sylvain Bailly,
- Pierre Choderlos de Laclos,
- Victor Claude Alexandre Fanneau de Lahorie,
- Pierre Victurnien Vergniaud et 12 autres députés Girondins
- Aimé Picquet du Boisguy
[modifier] Succursale
En 1836, la prison des Madelonnettes devint une maison d’arrêt pour hommes, succursale de La Force