Discuter:Pragmatique

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[modifier] Félicitations

Félicitations pour cet article copieux.

Je suis sceptique concernant la distinction entre "locutoire", "illocutoire" et "perlocutoire".

Voici les vagues souvenirs que j'avais : - le caractère locutoire d'un énoncé se résume à ce qui est énoncé : c'est juste grammatical. - son caractère illocutoire consiste dans ce qu'on fait en énonçant un performatif : on baptise, on condamne, etc. c'est l'aspect de l'acte qui est ici privilégié. - son aspect perlocutoire se situe dans les réactions qu'il détermine : mon baptême n'a de valeur que s'il a des témoins, et que ceux-ci l'acceptent, et agissent en conséquence.

Exemple : j'insulte quelqu'un. Le fait d'énoncer constitue le locutoire. Le fait que, insultant quelqu'un, je lui signifie mon mépris, est l'aspect illocutoire. Le fait que la personne soit vexée constitue l'aspect perlocutoire.

La distinction entre locutoire/illocutoire/perlocutoire ne couvrirait donc pas différents types de mots, mais les différentes analyses possibles d'un même énoncé.

Mais il me semble que c'est plutôt Searle qui voit les choses comme ça. Il faudrait vérifier car je ne suis sûr de rien.

Par ailleurs, on pourrait ajouter une partie critique, avec notamment celle de Bourdieu, dans Ce que parler veut dire. Il considère que l'on ne peut pas voir une hypothétique "force illocutoire" à l'intérieur des mots, mais que ce sont les rapports sociaux prééxeistants qui déterminent les conditions de félicité d'un performatif. Parler d'une "force illocutoire" revient alors à en appeler à la vertu dormitive de l'opium : on ne fait que mentionner un effet, sans en fournir la cause. Cette cause ne se trouve pas en analysant du langage, mais des rapports de pouvoir.

Malo, de Rennes.

[modifier] Pompons, pompons...

Dommage que les références précises de cet article fort intéressant n'aient pas été indiquées. Il s'agit manifestement à l'origine d'un "pompage" pur et simple (avec ajout de fautes d'orthographe), comme en témoigne cette phrase: "pour notre part, nous sommes partisans d’un « matérialisme scientifique »...", etc. Ça m'étonnerait que le créateur de l'article soit partisan de quoi que ce soit, sinon du moindre effort. Félix Potuit 15 mai 2007 à 08:39 (CEST)

[modifier] Co-texte et con-texte

Ceci mériterait une fine dissertation la plus complète et la plus profonde posible, comme la distinction entre "speech" et "language", déjà faite par Jacques Lacan en "psycho-analysis" introduit en anglophonie par Anthony Wilden.Le contexte serait l'enveloppe qui oriente et délimite le sens possible (dans le triple sens d'orientation, de pertinence et de signification).

Au plus simple et au plus court, la pragmatique serait une des trois branches des théories et pratiques de la communication, avec la sémantique et la syntaxique. La pragmatique se rapporterait à la relation entre le signe et ses effets, la sémantique à la relation signifiant-signifié et la syntaxique à la relation entre les signes, de l'ordre d'une grammaire, dans la perspective d'une approche écosystémique.

Takima 13 septembre 2007 à 19:21 (CEST)