Posets

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Posets

Altitude 3 375 m
Latitude
Longitude
42° 39′ 0″ Nord
         00° 25′ 0″ Est
/ 42.65, 0.41667
  
Pays Espagne Espagne
Région
Subdivision
Massif Pyrénées
Première ascension 6 août 1856 par H. Halkett
Voie d'ascension
la plus facile
Par le refuge Angel Orus et l'arrête ouest
Type
Montagne - géographie physique |  v · d · m 

Le pic des Posets, avec ses 3 375 (fréquemment donné aussi à 3369) mètres est le point culminant du deuxième massif des Pyrénées.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Situé au cœur de la chaîne de montagnes, le panorama qu'il offre en fait un objectif particulièrement apprécié des alpinistes. Il se situe à côté des 3 000 du Luchonnais (Pic de Perdiguère, Pic des Crabioules, Pic Lézat, Pic des Spijeoles, Pic de Maupas, Grand Quayrat, ...) et non loin de la Maladeta.

Il est situé sur le versant espagnol des Pyrénées, à égale distance des villages de San Juan de Plan et de Benasque.

Le côté nord de ce massif fait face à la vallée française du Louron et du Pic Schrader.

La forme de ce massif peut faire penser à une pieuvre (Jean Arlaud).

[modifier] Accès

L'ascension se fait en général par la rue Royale. Le départ peut se faire du pont d'Espiantosa (1 505 mètres), dans la vallée de Benasque. La première étape est, en principe, le refuge Angel Orus, à 2 095 mètres d'altitude (1 h 45 de marche). Le sommet du pic des Posets est à environ 4 h 15 du refuge. Une randonnée sportive classique fait le tour des Posets en 4 à 6 jours selon les variantes, qui réserve des vues somptueuses sur le massif. Il est possible de faire cette ascension via le Forau de la Neu (2920m) mais elle est plus difficile que par la Voie Royale et il est fortement recommandé de ne pas l'emprunter pour la descente...

[modifier] Histoire

Le pic des Posets fut conquis le 6 août 1856, bien après l'Aneto, pourtant plus élevé. Le premier alpiniste à atteindre son sommet fut le britannique Henry Halkett avec ses guides luchonnais Pierre Redonnet et Pierre Barrau[1]. Il fallut attendre presque vingt-cinq ans de plus pour voir la première ascension hivernale, par Roger de Monts et Célestin Passet.

[modifier] Sources

[modifier] Références

  1. Henri Beraldi, Cent ans aux Pyrénées.