Pont-Neuf (Nice)

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Le Pont-Neuf est le deuxième ouvrage d’art construit sur le Paillon depuis le Moyen Âge, dans la ville de Nice.

Au second plan, le pont Neuf peu avant sa destruction.
Au second plan, le pont Neuf peu avant sa destruction.

Il est situé en aval du Pont-Vieux non loin de l’embouchure du torrent. Il permet de traverser le cours d’eau depuis la place Charles-Albert vers la rive droite. Les plans sont établis par l’ingénieur Gardon et sa construction débute en juillet 1820. Il est construit en pierre sur plusieurs arches. Il est achevé en 1824. L’évêque Colonna d’Istria le bénit le 4 novembre, le jour de la fête de la saint Charles qui est le même saint que le nouveau souverain, le roi Charles-Félix. Officiellement il se nomme « Pont Royal Saint Charles ». Les niçois l’appellent simplement « Pont-Neuf ».
En 1827, la communauté juive connaissant la passion du roi pour l’égyptologie lui offre un monument en forme d’obélisque et l’érige à l’entrée du pont.

Lors d’une séance du 10 juin 1851, l’architecte de la ville fait remarquer aux membres du Consiglio[1] que ce monument gêne l’accès au pont et propose de le déplacer au centre de la place Charles-Albert. La proposition est refusée et le monument[2] disparaît après l'Annexion du comté de Nice à la France en 1861.
En 1882, le pont est détruit puis enseveli sous la couverture du Paillon et de la construction du Casino municipal sur la place Masséna.

[modifier] Notes

  1. Le Consiglio d'Ornato: L'essor de Nice 1832-1860, d'Edouard Scoffier et Félix Blanchi, aux Editions Serre-1998. (ISBN 9782864102960) p.51
  2. Ses vestiges, le socle de la colonne et les sphinx sont visibles dans le musée lapidaire de la loggia de la rue de la Préfecture.

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