Politique du Morbihan

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Le Morbihan a longtemps été une des parties du territoire les plus largement acquises à la droite.

Les partis de droite ( aujourd'hui l'UMP ) ont dominé la vie politique locale, et le Conseil général du Morbihan est aujourd'hui le dernier des Conseils généraux de Bretagne à disposer d'une majorité acquise à la droite.

Le département est, de fait, quant à ses comportements politiques, littéralement coupé en deux ensembles d'inégale importance.

A l'Ouest du département, le pays de Lorient et le pays d'Hennebont sont les parties du territoire les plus marquées à gauche, élisant régulièrement conseillers généraux, Maires et députés issus soit du PS, soit même du PCF.

Ainsi, le PCF gère-t-il depuis fort longtemps la petite ville ouvrière d'Hennebont et Lorient a de longue date un maire socialiste.

L'autre partie du département, constitué du pays Vannetais, des pays de Ploermel, Pontivy et d'Auray, est plutôt acquise aux partis conservateurs.

Ainsi, en 1981, année où le PS a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, le Morbihan s'était distingué du pays en réélisant dès le premier tour des législatives quatre députés issus de la droite et du centre.

Les rapports sociaux locaux, dans de nombreux cantons à vocation rurale, expliquent profondément cette orientation de l'électorat, même si les dernières décennies ont consacré des évolutions de plus en plus marquées, le département n'échappant finalement pas au mouvement général de la vie politique bretonne vers la gauche.

Ainsi, les villes et cantons de la partie centrale et orientale du département ont cessé d'être des terres de mission pour les forces de gauche, conduisant notamment à l'élection d'un maire communiste à Auray en 1995 ou encore de conseillers généraux socialistes dans le pays vannetais.

[modifier] 20008