Politique du Cap-Vert

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Cap-Vert

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La constitution approuvée pour la première fois en 1980 et substantiellement révisée en 1992 définit les bases de l'organisation gouvernementale. Elle déclare que le gouvernement est «l'organe qui définit, conduit et exécute la politique générale interne et externe du pays» et est responsable devant l'Assemblée nationale. Le Premier ministre est le chef du gouvernement et ce faisant, désigne les autres ministres et secrétaires d'État. Les membres de l'Assemblée nationale sont élus par un vote au suffrage universel pour un mandat de 5 ans ; les dernières élections ont eu lieu en 2006. Le Premier ministre est nommé par l'Assemblée nationale et sa charge lui est conférée par le Président. Le Président est le chef de l'État et est élu au suffrage universel pour un mandat de 5 ans, la dernière élection ayant eu lieu en 2001.

Le système judiciaire est composé d'une Cour suprême de justice, dont les membres sont nommés par le Président, l'Assemblée nationale et le Conseil supérieur de la magistrature, et des cours régionales de justice. Les délits et les crimes ne sont pas jugées par les mêmes cours. L'appel auprès de la Cour suprême est possible.

Tous les citoyens du Cap-Vert de 18 ans et plus ont le droit de vote.

[modifier] Principaux officiels du gouvernement

  • Président : Pedro Pires (depuis mars 2001) ;
  • Premier ministre : José Maria Neves (depuis février 2001) ;
  • Président de l'Assemblée nationale : Aristides Lima (depuis l'an 2000) ;
  • Ministre des Affaires étrangères : Víctor Borges (depuis 2004) ;
  • Ministre de la Défense nationale : Armindo Maurício (depuis 2003). Il est également Ministre des Affaires parlementaires ;
  • Ambassadeur aux États-Unis d'Amérique : José Brito ;
  • Ambassadeur aux Nations unies : Fátima Veiga (depuis août 2004).

[modifier] Situation politique

Suite à son indépendance vis-à-vis du Portugal le 5 juillet 1975, le Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap Verde (PAIGC) établit un système politique unipartite. Celui-ci devînt le Parti africain pour l'indépendance du Cap Vert (PAICV) en 1980 après que le Cap Vert s'émancipa de la Guinée-Bissau.

Suite aux pressions croissantes pour une société pluripartites, des élections pluripartites eurent lieu pour la première fois en 1991. Le parti de l'opposition, le Mouvement pour la démocratie (MPD), remporta les élections législatives et forma un gouvernement. Le candidat du MPD remporta aussi l’élection présidentielle face au candidat du PAICV. Aux élections de 1996, le MPD accrut sa majorité, mais le PAICV revînt au pouvoir en 2001 en remportant les élections législatives et présidentielle, pour céder une nouvelle fois sa majorité au MPD lors des élections locales de 2004.

Lors des élections législatives du 22 janvier 2006, le Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV) obtient 52,32 % des voix et 41 sièges et donc la majorité absolue, largement devant le premier parti de l’opposition le Mouvement pour la démocratie (MPD, 28 sièges) et l'Union capverdienne indépendante et démocratique (UCID, 2 sièges).

En général, le régime démocratique du Cap Vert est stable. Les élections passées ont été considérées comme libres et justes, une presse libre existe et la loi est respectée par l'État.

[modifier] Divisions administratives

Le Cap-Vert est divisé en 17 municipalités appelées concelhos (concelho au singulier) :


Politique des États d’Afrique