Pic de Bure
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| Pic de Bure | ||
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| Altitude | 2 709 m | |
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| Latitude Longitude |
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| Pays | France | |
| Région | ||
| Subdivision | ||
| Massif | massif du Dévoluy | |
| Première ascension | ||
| Voie d'ascension la plus facile |
depuis le plateau de Bure, accessible par le téléphérique |
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| Type | ||
| Montagne - géographie physique | | ||
Le Pic de Bure est le troisième plus haut sommet du massif du Dévoluy dans les Alpes françaises, sur le département des Hautes-Alpes.
Sommaire |
[modifier] Caractéristiques
Culminant à 2709 m, sa forme très caractéristique avec une pente très douce à l'ouest et un pilier vertical haut de 600 m à l'est domine la station de sports d'hiver de Superdévoluy.
En été, il est accessible à pied, après environ 4 heures de randonnée (en partant du hameau des Sauvas, 1343 m), par le GR 94B (pour diminuer la longueur de la randonnée, on peut partir de Superdévoluy et même, tous les jeudis, prendre depuis la station le télésiège du Jas qui vous emmène directement à 1900 m).
En hiver, on peut l'atteindre en ski de randonnée, ou par le plateau depuis le haut des pistes de ski alpin.
[modifier] Histoire
La première ascension du pilier oriental revient à René Desmaison accompagné d'André Bertrand et de Yves Pollet-Villard en 3 jours, en septembre 1961. Présentée à l'époque comme "l'escalade la plus difficile des massifs calcaires des Alpes françaises" et cotée ED (comme Extrêmement Difficile), elle reste aujourd'hui une entreprise sérieuse et emblématique du massif.
En 2000, le 4e régiment de chasseurs de Gap a procédé à l’érection d’une croix monumentale au sommet du Pic de Bure. Cette croix est aujourd'hui à terre. Quelques années auparavent l'association des officiers et sous-officiers de réserves des Hautes-Alpes, avec le concours de l'IRAM, avait installé une table d'orientation sur la plate-forme du sommet.
[modifier] Plateau
En aval du sommet, un plateau assez vaste, le plateau de Bure, abrite un observatoire astronomique, l'interféromètre de l'IRAM, dont l'accès fut, en 1999, le théâtre de deux catastrophes, avec, le 1er juillet, un accident du télépherique d'accès à l'observatoire -en raison du manque d'entretien dont il faisait l'objet-, puis d'un accident d'hélicoptère dans les mois qui suivirent, en raison du mauvais temps. Ces deux accidents causèrent la mort de plus de vingt-cinq personnes. Le procès de l'accident du téléphérique se déroula à l'automne 2003, au tribunal de grande instance de Gap.
