Peuple du personnage
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Les univers de fiction des jeux de rôle sont fréquemment peuplés d'êtres de culture et de constitution très différentes, parfois d'espèces intelligentes différentes. Le peuple du personnage — personnage joueur ou non-joueur — est alors un élément déterminant.
Par abus de langage, de nombreux jeux utilisent le terme « race de personnage ». Sans vouloir introduire une exactitude scientifique qui n'a pas lieu d'être dans les univers de fiction, il s'agit là d'un faux-ami, le terme anglais race étant plus ambigu et recouvre en partie la notion d'espèce (deux chiens de races différentes peuvent procréer, alors que la procréation inter-espèces est impossible). Par ailleurs, de nombreux jeu considèrent non seulement l'espèce, mais aussi la culture (voir par exemple les différentes cultures humaines dans RuneQuest : barbare, civilisé…).
Typiquement, dans les jeux médiévaux-fantastiques, les peuples jouables sont les humains, les elfes et les nains : ces deux peuples sortant tout droit des pages du Seigneur des Anneaux de John Ronald Reuel Tolkien. Certains jeux permettent de jouer des espèces dites « monstrueuses » (selon les critères humains) : orc, gobelin, kobold…
Dans les jeux de science-fiction, notamment de type space opera, les peuples sont les humains ainsi que des espèces extra-terrestres intelligentes.
Certains univers comportent des êtres hybrides (croisements, métis, « sang mêlés »). Par exemple, dans Donjons et Dragons, il est possible de joueur un croisement entre un humain et un elfe (demi-elfe), ou entre un humain et un orc (demi-orc).
