Petite messe solennelle

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C'est à la demande du comte Pillot-Will pour son épouse Louise que Rossini compose en 1863 à Passy, sa Petite Messe solennelle en la désignant comme le : dernier péché mortel de sa vieillesse...

Rossini adresse au Créateur une dédicace en forme de boutade : Bon Dieu... la voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou bien de la sacrée musique ? J'étais né pour l'opéra buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde-moi le Paradis.

Cette œuvre est présentée le 14 mars 1864 à la chapelle privée d'un hôtel particulier situé rue de Montcey à Paris avec notamment dans l'assistance Daniel-François-Esprit Auber, Meyerbeer, Ambroise Paré et à l'harmonium Albert Lavignac âgé de dix-huit ans. . L'effectif requis pour cet ouvrage est le suivant : quatre soli dont une Soprano "Colloratur" (si possible), une soli alto, un soli alto et un ténor, plus deux pianos et un harmonium (remplacé parfois, de nos jours, par un accordéon).Pourtant l'idée première de Rossini était bien de faire jouer un accordéon à la place de l'harmonium. C'est d'ailleurs bien dans son esprit! C'est plutôt les dirigeants qui suivirent qui imposèrent petit à petit l'harmonium à la place de l'accordéon jugé trop "populaire" donc divergence d'opinion au sujet de l'accordéon.

Il faut voir dans le titre petite messe une raillerie car elle dure plus d'une heure. On entend beaucoup de genres qui se mêlent, des rythmes de marche, des tempos majestueux avec de surprenantes audaces harmoniques.

La partition est divisée en deux parties, chacune de sept numéros soit quatorze au total.

En conclusion, il s'agit d'un chef d'œuvre un peu trop négligé comme beaucoup de ses opéras.


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