Paul Miki

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Paul Miki, est mort crucifié le 5 février 1597 avec ses compagnons chrétiens, au Japon.

Le martyre de Saint Paul Miki

Sommaire

1 Le contexte
2 Les martyrs
3 Citation
4 Béatification - canonisation - fête
5 Vénération
6 Bibliographie
7 Sources
8 Liens externes
9 Notes

[modifier] Le contexte

Saint François Xavier avait débarqué en août 1549, à Kagoshima, afin d'aller évangéliser le Japon. À sa suite, de nombreux Jésuites et Franciscains avaient réussi à propoger le christianisme dans ce pays, en même temps qu'ils créaient des écoles, des paroisses, et des hôpitaux.

Quelques décennies après, pour des motifs à la fois religieux et politiques, les missionnaires furent durement persécutés de 1597 jusqu'en 1637.

Article détaillé : Kirishitan.

Le Shogun Taïcosama cherchait à la fois à unifier le pays et à lutter contre les puissances religieuses locales. Il s'en prit donc aux chrétiens qui représentaient à ses yeux une insupportable influence étrangère. Les missionnaires ayant été expulsés, le christianisme implanté devint clandestin. Mais dix ans plus tard, la persécution reprit et en Février 1597, vingt-six chrétiens seront arrêtés et massacrés.

[modifier] Les martyrs

Parmi ces vingt-six martyrs, crucifiés face à la mer, se trouvaient :

Paul Miki, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur.
Ses deux compagnons jésuites : Jean de Goto et Jacques Kisoï.
Six Franciscains :
- Pierre Baptiste, chef de la mission franciscaine au Japon,
- Martin d’Aguire, professeur de théologie,
- François Blanco, prêtre,
- Philippe de Las Casas,
- Gonzales Garcia,
- François de Saint-Michel, tous trois frère convers.
Dix-sept laïcs Tertiaires Franciscains, membres de la communauté de Méaco :
- Côme Tachegia,
- Michel et Thomas Cozaki,
- Paul Ibarki,
- Léon Carasumo (catéchiste et interprète),
- Mathias,
- Bonaventure,
- Joachim Saccakibara (mèdecin),
- François de Méaco (médecin),
- Thomas Dauki (interprète),
- Jean Kinoia,
- Gabriel de Duisco,
- Paul Suzuki (catéchiste et interprète),
- François Danto et Pierre Sukejiro
- Louis (11 ans) et
- Antoine (13 ans).

Après les avoir torturés et promenés de ville en ville, ils arrivèrent sur une colline proche de Nagasaki où ils furent suspendus à un gibet en forme de croix, du haut duquel ils continuèrent à chanter des psaumes et à proclamer l'Évangile, jusqu'à ce qu'ils soient transpercés par une lance.

[modifier] Citation

De Paul Miki pendant son supplice : « Parvenu à l'instant où je suis, je pense que personne parmi vous ne croira que je veuille déguiser la vérité. Aussi je vous déclare que la seule voie conduisant au salut est celle que suivent les chrétiens. Et puisque la foi chrétienne m'apprend à pardonner à mes ennemis et à tous ceux qui m'ont fait du mal, je pardonne volontiers au souverain et à tous les responsables de ma mort, et les prie de bien vouloir se faire baptiser. » ^[1]

[modifier] Béatification - canonisation - fête

Ils furent tous béatifiés en 1627 par le Pape Urbain VIII
Et canonisés le 8 juin 1862 par le Pape Pie IX.
Leur fête a été fixée au 6 février.

[modifier] Vénération

Monument des martys chrétiens à Nagasaki

Un monument a été érigé à la mémoire de Paul Miki et de ses compagnons à Nagasaki.
En France deux lieux sont dédiés aux saints japonais :
- à Paris, au siège des Jésuites,
- à Cambrai, à la chapelle des Jésuites.