Patience (jeu)
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Le principe d'une patience est souvent le suivant : à partir d'un placement désordonné, le joueur doit reconstruire un certain ordre, par exemple des séries de cartes d'une même couleur.
Stendhal aurait été, en 1811, le premier à utiliser le mot patience. Ce terme désigne le jeu en lui-même, alors que son synonyme réussite a plus une connotation divinatoire : de l'issue du jeu dépend l'augure, favorable ou défavorable.
Les patiences connaissent un essor particulier au XIXe siècle, avec la parution de nombreux ouvrages sur le sujet, en particulier celui de la marquise de Fortia en 1842.
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[modifier] Classification des patiences
Si on considère que la plupart des patiences se jouent avec un ou plusieurs jeux de cartes complets, il faut considérer que le hasard n'intervient pas. Cependant, il peut demeurer une incertitude lorsque certaines cartes sont cachées au début de la partie.
Il faut donc distinguer deux classifications pour les jeux de patience :
[modifier] Patiences à information complète
Toutes les cartes sont visibles au départ. Le hasard de la distribution n'intervient que dans la création de la configuration de départ. Le joueur dispose de toutes les informations.
Exemple : FreeCell
[modifier] Patiences à information incomplète
Certaines cartes sont cachées sous d'autres cartes ou dans un paquet qui sera distribué au cours du jeu.
Exemple : Solitaire
