Paillard-Ducléré

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Paillard-Ducléré

Sommaire

[modifier] Origine

Les Paillard sont une famille lavalloise qui se titrait avant la Révolution française, des surnoms de Villamis, de la Houissière, du Cléré (Argentré) et du Bignon.

[modifier] Membres

  • Michel Paillard [1], sieur de la Houissière  ;
  • François Paillard-Ducléré [2] (1746-1821), neveu du précédent, dont
  1. Constant Paillard-Ducléré (1776-1839), maître de forge, maire d'Olivet, député de la Mayenne de 1817 à 1839. Il épousa Louise Juteau, fille d'un chevalier d'Empire, dont il eut:
    1. Constant-Louis Paillard-Ducléré (Laval, 1808 - Paris, 1879), fils du précédent, député de la Sarthe de 1838 à 1848, d'où:
      1. Constant-Jules Paillard-Ducléré (Paris, 1844 - Paris, 1905), diplomate, maire de Montbizot, député de la Sarthe de 1881 à 1889. [3]
    2. Clémentine Paillard-Ducléré (Laval, 1806 - Paris, 1882), qui épousa en 1828 le comte Camille de Montalivet

[modifier] Anecdote

  • Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française, est un descendant de la famille Paillard-Ducléré.

[modifier] Notes et références

  1. Fils de Michel Paillard, apothicaire, et de Françoise Percher, élu officier municipal en février 1790, n'accepta le 21 novembre 1791, la charge de maire de Laval, refusée par tout le monde, que pour démissionner le lendemain à cause, dit-il, de mon attachement au bien public, de ma faiblesse, et de mon incapacité. Nommé de nouveau officier municipal par Boursault, puis agent national, il vivait en l'an VIII, veuf depuis 1789 de Marguerite Hubert, et père de trois enfants.
  2. Sieur du Cléré, né en 1746, marié en 1776 à Thérèse-Joséphine Morin, à la fois notaire, marchand drapier et fermier des octrois, vérificateur du scrutin aux élections du 22 mars 1789, refusa la charge de juge-consul. Il s'opposa, dit-il, aux cabales de la famille Enjubault, se lava victorieusement d'accusations de malversations dans les comptes de l'octroi, passa un grand nombre d'actes de ventes de biens nationaux que ses collègues refusaient de faire, signa l'adresse du roi avec les bourgeois de Laval en 1792, et fut arrêté comme suspect le 24 mars 1793. Il fait valoir dans une pétition à Laignelot pour recrouver la liberté, que sa femme a sauvé la vie à plusieurs républicains lors du passage des Vendéens. Il fut élargi le 25 juin 1794, assez puni par la détention et par la loi du maximum qui l'a presque ruiné. Sur sa tombe, dans le cimetière d'Olivet, on lit Ci-gît M. François Paillard-Ducléré, né à Laval, le 9 janvier 1746, décédé aux forges du Port-Brillet, commune d'Olivet, le 21 octobre 1821. Au meilleur des pères, ses enfants reconaissants.
  3. La rue Paillard-Ducléré à Montbizot est nommée en son honneur.

[modifier] Bibliographie

  • Registre paroissial de Laval ;
  • Archives nationales, F/1b, II, Mayenne 2 ; F/1c, III, Mayenne, 8 ;
  • Archives de la Mayenne, Registre du Directoire : Correspondance administrative ;
  • Annonces de Laval, 1839 ;
  • Jules Chappée, Le Port-Brillet.

[modifier] Source partielle

« Paillard-Ducléré », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition])