Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz

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Blason du Clan Lubicz

O. V. de L. Milosz (né en Russie le 28 mai 1877, décédé à Fontainebleau le 2 mars 1939), est un poète franco-lituanien de langue française. Il écrivit de la poésie, mais aussi des drames en vers, un roman, des ouvrages mystiques.

Remarque sur le nom de cet auteur : Ses ouvrages portent généralement « O. V. de L. Milosz ». Pour le nom complet plusieurs formes sont en concurrence. « Oskar Wladisław de Lubicz Miłosz » est la forme internationale retenue par la BNF, dont le catalogue cite aussi « Oscar Vladislav de Lubicz Milosz », « Oscar Venceslas de Lubicz Milosz », « Oscar Wladysław... », et la possibilité d'un trait d'union entre « Lubicz » et « Milosz ».

En 1889, sa famille, de la noblesse polonaise, s'installe définitivement à Paris, où il fait ses études. Outre sa fonction de diplomate, il y publie plusieurs recueils de poésie, deux drames et un roman. Cette poésie évoque le passage du temps qui n'est que souffrance et décrépitude. La nostalgie de l'enfance et le souvenir retiennent le poète qui vers la fin de sa vie évolue vers l'expression religieuse.

En 1924, il perd la fortune héritée de son père, noble polonais, et est mobilisé dans les divisions russes de l’armée française. Il devient par la suite représentant diplomatique de la Lituanie à Paris. Dès lors, il ne publie plus que des poèmes mystiques ou nostalgiques de son pays natal. Il meurt en 1939.

Son poème le plus connu est Tous les morts sont ivres, paru dans Les Sept Solitudes, et qui se termine pas ces vers :

Il fait bon. Dans le foyer doucement traîne

La voix du plus mélancolique des mois.

– Ah ! les morts, y compris ceux de Lofoten –

Les morts, les morts sont au fond moins morts que moi...

L'écrivain polonais Czesław Miłosz, prix Nobel de Littérature 1980, est son neveu.

[modifier] Œuvres

Le Poème des Décadences, Paris, Girard et Villerelle (1899)
Les Sept Solitudes, Paris, H. Jouve (1906)
L'Amoureuse Initiation (roman) Paris, B. Grasset (1910)
Les Éléments, Paris, Bibliothèque de l'Occident (1911)
Miguel Manara. Mystère en six tableaux. Paris, Nouvelle Revue française (1913)
Les arcanes, Paris, Teillon, (sans date)
La Confession de Lemuel, Paris, La Connaissance (1922)