Discuter:Nouvelle Droite française

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Il me semble qu'une grande partie d ece texte soit tiré de ce site ....http://www.micberth.com/french/encn.htm

Texte libre de droits d'auteur.--Corriol 17 février 2006 à 04:34 (CET)

Sommaire

[modifier] A vérifier !

--mario SCOLAS 17 février 2006 à 07:20 (CET)


[modifier] Pour vérifier

Autorisation du responsable du site a.morelle.a@wanadoo.fr sur http://www.micberth.com/

Reproduction autorisée sans mention d'origine. Texte d'information générale.

--Corriol 17 février 2006 à 09:53 (CET)


[modifier] Confirmation

J'ai bien autorisé Corriol à reprendre un texte dont je suis propriétaire et dont j'ai abandonné les droits. Je lui ai demandé d'ôter toute hagiographie pour en faire un texte simplement informatif.

--Morelle 17 février 2006 à 14:44 (CET)


[modifier] Un point de vue (anonyme)

Que ce texte provienne d'un des acteurs de ce mouvement, pas besoin de le dire, ça se voit : il est nettement orienté. On note par exemple l'abondance de qualificatifs et tournures positifs ("épris d'exigence et de liberté", "vigoureux", "inspirée", "dévoués et dynamiques", "phares intellectuels"), alors qu'à l'inverse les adversaires idéologiques sont moins glamour : "bio-élitiste", "technocrates".


[modifier] Une réponse signée

Le texte d’origine a été extrait d’une encyclopédie dirigée par François Richard (libre de droit, voir plus haut) et reproduit légèrement édulcoré sur le site consacré au fondateur de la NDF. François Richard ne s’est jamais caché d’avoir été un panégyriste enthousiaste de Micberth. Il s’en est expliqué dans son livre « Micberth, anarchiste de Droite » paru chez Lorisse en 1992. Quant à la neutralité, cela n’a aucun sens pour des faits qui se sont déroulés au siècle dernier, au début des années 70. La NDF est morte en 1985, elle ne recrute plus. Ses principaux acteurs sont décédés ou très âgés. D’autre part, les ligueurs étaient des factieux, il est donc très difficile d’obtenir des documents scrupuleusement vérifiables. On ne peut reproduire que les documents rares qu’on veut bien nous transmettre, des extraits de thèses, de livres et de journaux.(Cela dit : glamour a un adjectif glamoureux).--Corriol (d) 24 décembre 2007 à 19:17 (CET)


[modifier] Deuxième question anonyme

Et puis qu'est-ce c'est que cette histoire de recherche fondamentale ? De quoi s'agit-il ? Mystère, mais comme c'est "fondamental"...


[modifier] Réponse signée

Monsieur Anonyme pratique la rhétorique et particulièrement l’ironie. On va lui répondre par un texte de François Richard, tiré de sa préface à la dernière édition en 1991 de « Révolution droitiste », Res Universis édit.

(…) Un fondamentalisme actif (1979-1986)

Ainsi pendant et après « l'été de la nouvelle droite», Micberth ne se contente pas d'affirmer sa différence par rapport aux gens de la nouvelle droite culturelle ; il utilise tous les modes d'expression qui sont à sa disposition pour faire naître un débat de fond sur les institutions démocratiques et sur les valeurs (prétendument) intellectuelles et morales afférentes.

Il avait déjà donné son sentiment à ce sujet dans différents numéros d'« Actual-Hebdo », dans son livre document « Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974 », ainsi que dans son intervention télévisée « Apologie de l'abstention », mais cette fois il développe le thème plus abondamment encore dans « Révolution droitiste » - la feuille mensuelle et le manifeste - grâce à ses chroniques de « Radio Philalèthe » et dans les interviews qu'il donne à la presse.

Cependant personne n'accepte réellement le débat les néo-droitistes de l'école de Benoist éludent ou ironisent, Pauwels, après une entrevue avec le leader de la NDF, se dérobe au nom de ses impératifs professionnels, et les démocrates se taisent ou feignent de l'ignorer, certains poussant seulement l'audace jusqu'à esquisser un portrait folklorique de Micberth : Martin Peltier, par exemple, publiant pour Le Quotidien de Paris, un long article intitulé : « Don Juan égaré dans la politique », ou Alain Rollat titrant quelques élucubrations parues dans Le Monde: « Un leader pour les surdoués », ou encore Pfister le décrivant, dans Le Nouvel Observateur, comme un « colosse vivant sous la bannière de Nietzsche ».

Rien de sérieux dans tout cela : la démocratie, bien qu'on nous la présente constamment comme le synonyme de la liberté, demeure une religion officielle qui ne saurait être remise en question, voire le moins du monde critiquée, sans que l'on s'expose à la réprobation générale ou à l'exclusion. On peut tout dire si l'on admet comme postulat de base que la démocratie est le plus beau fleuron politique de l'humanité, l'apogée de la civilisation, mais on ne peut être ni compris ni entendu si l'on se situe hors de cette enceinte sacrée.

Or, Micberth s'y trouve depuis toujours, à l'extérieur de ce royaume que l'on dit privilégié ; d'abord parce qu'il est un être libre, insensible aux séductions des idéologies, ensuite parce qu'à ce titre il puise son expérience aux sources même de la vie et qu'il cultive les qualités humaines spécifiques, non de pseudo-idéaux liés à une historicité très précise ; et si l'intitulé de son mouvement - la Nouvelle Droite française - n'est pas dépourvu d'une forte coloration politique, cette dénomination est la seule concession qu'il accorde à l'aspect proprement historique de son combat, car il se réfère sans cesse à un aristocratisme originel qui représente en réalité - comme l'étymologie de ce mot l'indique ce qu'il y a de meilleur, intellectuellement et moralement, chez l'homme.

Aussi toutes les perspectives individuelles et collectives de la NDF, même dans les domaines les plus concrets (voir les différents thèmes évoqués dans le manifeste), sont-elles placées sous le signe de la rigueur, de l'intelligence et de la générosité.

Et cela n'implique pas un goût particulier des néo-droitistes pour l'abstraction, bien au contraire - ce sont les démocrates qui évoluent surtout sur ce terrain, faisant de l'Homme une entité, saisie dans l'absolu d'une utopie qui ne passera jamais dans les faits -, mais une volonté d'inscrire les options néo-droitistes au quotidien ; à ce sujet, l'éducation individualisée, l'introduction d'une morale très rigoureuse dans la vie publique, le sens de l'expérimentation et l'exemplarité chez tous les responsables politiques, le refus de toute violence collective, l'instauration d'un véritable code du travail dans toutes les activités socioprofessionnelles se substituant à des modes de lutte archaïques, la relégation de la philosophie et des sciences humaines à leur juste place, c'est-à-dire dans le domaine des hypothèses livresques et non à la pointe de l'action, etc., toutes ces modifications, dans le contexte social, politique, culturel et familial des individus, qui sont, depuis toujours, pour Micberth des règles de vie, non seulement parce qu'il les croit justes et sensées, mais parce qu'il les a expérimentées, constituent ce qu'on peut appeler une « révolution droitiste » qui représente moins une stratégie pour la conquête du pouvoir qu'une tentative de métamorphose des mentalités et des us et coutumes de ses contemporains.

D'ailleurs, malgré les nombreuses sollicitations dont il est l'objet, Micberth refuse de devenir un chef de parti - un de plus et à quoi bon ? - de s'entourer de tout le folklore habituel et de procéder à un véritable recrutement d'adhérents ; le fichier de la NDF est assez conséquent, tant en ce qui concerne les membres du mouvement que les sympathisants, mais ce qui compte surtout pour lui, ce sont les individualités agissantes, la propagation des idées qu'il juge pertinentes et la transformation (positive) de la réalité profonde du pays.

Aussi, après l'arrivée au pouvoir de la gauche en 1981, ne se contente-t-il pas d'être l'imprécateur que l'on connaît – et dont les prestations orales et écrites sont particulièrement cinglantes –, il continue avec ses compagnons de lutte, son travail de fondamentaliste actif qui va déboucher sur un projet qu'il caresse depuis toujours : la création d'une nouvelle aristocratie. Saint-Julien, octobre 1990. --Corriol (d) 25 décembre 2007 à 14:14 (CET)


[modifier] Réponse du gamin

Si je ne me trompe, le retrait du bandeau de neutralité a été effectué unilatéralement par un utilisateur non enregistré sous le prétexte qu'il avait été posé par "un gamin pas né au moment des faits", ne comportait pas d'argumentation crédible, et constituait un acte de vandalisme.

Je ne suis guère familier de l'édition d'articles dans Wikipédia, raison pour laquelle je ne suis pas identifié, mais il me semble qu'il s'agit d'un acte arbitraire, peut-être fondé sur une hypothétique position d'autorité en relation avec l'âge dudit utilisateur. La modification de mes commentaires, titre compris, ne me paraît pas non plus une pratique très sportive. Qu'importe.

Je rappelle que je me suis limité à relever la connotation partiale de l'article original, et non à en critiquer l'objet. J'ai par ailleurs prévenu une semaine à l'avance de la pose du bandeau si aucune modification conséquente n'était effectuée d'ici là. Aurais-je 12 ou 60 ans que cela ne changerait rien sur le fond.

Je pense que mon intervention était justifiée, dans la mesure où l'utilisateur Corriol, principal contributeur de cet article, a lui-même reconnu, et expliqué, cette carence de neutralité.

A cet égard, notons qu'il faut avoir une conception particulière de l'histoire pour laisser entendre que la neutralité est une notion caduque quand les faits relatés sont éloignés dans le temps. Y a-t'il un délai de prescription de la neutralité - je n'en ai pas trouvé mention dans les pages d'aide de Wikipedia ?

Terminons sur une note positive : l'article est mieux documenté qu'avant, et on arrive à mieux distinguer les matériaux originaux.

Ludovic