Nicole Léger

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Nicole Léger (à droite), accompagnée de l'ancien chef du Parti québécois André Boisclair, son successeur comme député de Pointe-aux-Trembles, le 9 juillet 2006.
Nicole Léger (à droite), accompagnée de l'ancien chef du Parti québécois André Boisclair, son successeur comme député de Pointe-aux-Trembles, le 9 juillet 2006.

Nicole Léger (12 mars 1955 à Montréal - ) est une femme politique et une enseignante québécoise. Elle est la députée de la circonscription électorale provinciale de Pointe-aux-Trembles, sous la bannière du Parti québécois. Elle est la fille de Marcel Léger, ancien député péquiste de Lafontaine (qui incluait à l'époque Pointe-aux-Trembles) de 1970 à 1985 et ministre dans le cabinet de René Lévesque. Le 9 février 2007, elle unissait sa destinée avec Jean-Paul Dahm.

Sommaire

[modifier] Formation et carrière

Elle obtient son baccalauréat en éducation à l'UQAM en 1977. Elle étudie ensuite le droit, les arts et le journalisme.

Elle enseigne à l'école primaire et à l'école secondaire jusqu'en 1993. Elle est chef de département en éducation physique et également pour les arts du premier au cinquième secondaire. Elle élabore plusieurs projets pilotes pour le ministère de l'éducation afin d'améliorer les programmes pédagogiques tant au secondaire qu'au primaire.

[modifier] Vie politique

Impliquée dans le Parti québécois dès 1970, elle est élue pour la première fois dans une élection partielle le 9 décembre 1996. Elle a d'ailleurs fondé le premier Comité national des jeunes du Parti Quebecois en 1973.

En 1998, Nicole Léger est ministre déléguée à la famille et l'enfance dans l'équipe de Lucien Bouchard et elle est réélue lors de l'élection générale de novembre 1998 où elle conserve son poste dans le ministère de la famille jusqu'en 2001. Elle créera avec sa collègue Pauline Marois les centres de la petite enfance du Quebec (CPE) au coût de 5$ la place pour les parents, puis élaborera la Politique familiale du Quebec dont l'assurance parentale québécoise. En 2001, sous la gouverne de Bernard Landry, elle est ministre à la Lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Elle créera avec ses collègues Jean Rochon et Linda Goupil la Loi contre la pauvreté au Quebec (Loi 112). Elle réalisera également la premiere Déclaration nationale de l'Action bénévole du Québec. De plus, elle fera également adopter la Politique de reconnaissance de l'Action communautaire du Québec.

Réélue de nouveau en 2003, elle siège dans l'Opposition officielle à titre de whip-adjointe du cabinet fantôme de Bernard Landry. Elle a le mandat du dossier des services sociaux puis ensuite de l'Habitation et de la Protection du consommateur. En 2004, elle demande le départ de Landry à la tête du parti et la tenue d'une course à la chefferie, ce qui lui vaut de se faire retirer sa position de whip-adjointe. Après le départ de Landry, elle supporte la candidature de Pauline Marois à la chefferie en 2005. Elle est la première députée à lui donner son appui.

Elle annonce son retrait de la politique le 7 mars 2006, cette décision étant effective le 1er juin 2006. Ce sera André Boisclair, chef du Parti qui sera son successeur dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles le 14 août 2006. Elle aura effectué la transition.

Nicole Léger retourne ensuite à temps plein à ses obligations de vice-présidente aux ressources humaines et communications de Léger Marketing[1], compagnie fondée par son père Marcel Léger et sous la présidence de son frère Jean-Marc Léger.

Elle est également commentatrice de l'actualité publique à plusieurs émissions radiophoniques et télévisées dont la co-animation à l'émission quotidienne L'Avocat du diable à TQS.

Le 9 décembre 2007, Nicole Léger effectue un retour sur la scène politique québécoise en étant désignée candidate offcielle du Parti Québécois en vue d'une élection partielle dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles, le 12 mai 2008. Le jour du scrutin, elle remporte la victoire.

[modifier] Notes et références

  1. Hugo Dumas, « Guy Fournier rebondit à L'avocat du diable de TQS », dans La Presse, 18 janvier 2007. [lire en ligne]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes


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