Discuter:Muawiya Ier
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tout ce qui a etait dit de mauvais sur muawiya est faux est c est la verssion chiaa (rafida)et d ahieur meme la photo de l imam ali et sa vie aussi est faux.
Une petite question : comment, d'après ce qui est écrit, Muawiya aurait-il pu être scribe du Coran et non musulman (soi-disant converti seulement à la conquête de la Mecque ? Il s'agit en effet de la version chiite et donc non neutre (surtout dans ce qui touche à `Ali).
La conversion de Mu'awiya eut lieu le jour avant la conquête de Makka (630). Après ce jour il fut un des scribes du Prophète, jusqu'à la mort de Muhammad (632). Quel est donc le problème? --Cloj 10 octobre 2006 à 22:54 (CEST)
Le problème est géo-politique . La défaite de la Perse et l'adhésion des populations perses à l'islam est complexe . Le peuple perse a profité de ces circonstances pour se libérer de son aristocratie impériale mazdéïste , mais sans se considérer vaincu. La Perse demeure après ces évènements et le différent entre Ali et la majorité des Arabes , donne à la Perse l'occasion de prendre à sa manière la tête de l'islam , de son islam , en considérant que les Arabes se rangeant majoritairement du côté de Mu'awiya contre Ali reprennent ainsi le combat des païens Mecquois d'Abu Sufian , père de Mu'awiya , contre le prophète Mohamed .
Le schisme Chi'ite , même si minoritairement des Arabes y adhèrent , a d'un point de vue perse , la fonction de placer la Perse , aujourd'hui l'Iran , à la tête de l'islam , du moins de son islam . L'idée perse sous-jacente est que Mohamed ne fut pas réellement prophète en son pays mais le devint en Perse par le soutien que la Perse apporta à son gendre Ali .
La Perse transforme ainsi son ancienne défaite conjoncturelle contre les Arabes , en succès du peuple perse contre l'aristocratie mazdéïste d'un côté , contre les Arabes ennemis d'Ali donc du prophète Mohamed de l'autre.
Le fait est que contrairement à bien d'autres pays conquis par les Arabes , la Perse ne fut pas durablement conquise . Elle n'est pas arabisée et même les Arabes de confession chi'ite sont plus ou moins sous son influence , selon les lieux.
Mais les faits historiques qui contrarient cette version perse sont gênant aussi pour les Arabes , depuis la victoire des Abassides sur les Ommeyades . La Perse en partie instrumentalisée par les Abbasides contre les Ommeyades , y a quand même gagné le remplacement chez les Arabes de l'influence culturelle romano-héllenique par l'influence culturelle perse . Bagdad où les Abbassides édifièrent leur califat était d'ailleurs , initialement , un village perse.
A postériori , il en résulte qu'une déclaration du prophète Mohamed embarasse les docteurs de l'islam . A la suite d'un revers des Romains face aux Perses , il avait considéré que les Romains finiraient par l'emporter sur les Perses et s'en était réjoui . Les docteurs de l'islam que ces propos dérangent , les évacuent en y prêtant à Mohamed un second degré masquant d'invraissemblables arrières-pensées cachées.
En fait, il faut se mettre des oeillères pour ne pas voir que l'islam dont Mohamed devient le prophète s'apparente au judaïsme et au christianisme , religions des juifs et des Arabes romanisés du nord . Il faut également ne pas s'intéresser à l'histoire familiale personnelle de Mohamed , pour ne pas deviner l'attrait qu'exerce sur lui la Syrie dont Mu'awiya fera la conquête plus tard .
La Syrie , pays arabe hellenisé depuis un millénaire , Abdallah père de Mohamed y conduisait les caravanes . Il y a même vécu quelques temps . Mohamed n'a pas connu ce père décédé juste avant sa naissance . Mais , devenu grand , il n'a pas raté l'occasion de se faire embaucher par Kadidja qu'il épousera , pour conduire les caravanes en Syrie , comme son père avant lui . Qu'on croit ou pas à l'islam , il est indéniale que l'Arabie helleno-romanisée du nord , exerçait sur l'arabe du sud Mohamed , un attrait profond qu'il n'a jamais eu pour la Perse.
Mu'awiya fut le bâtisseur de l'empire arabo-musulman , comme Constantin fut avant lui le bâtisseur d'un empire romain chrétien .
La tolérance religieuse fut un autre point commun de ces deux conquérants . Ni l'un ni l'autre ne firent de conversions forcées des populations . A cet égard , Mu'awiya disait : " A chacun sa religion !" . Et ,le chrétien Jean Mansûr alias Saint Jean Damascene , qui fut ministre des finances et Grand Vizir d'un ou plusieurs califes ommeyades , qualifiait l'islam de cent-unième secte chrétienne .
Le passage sur Ziyad est relativement faux, en ceci que Ziyad fut au contraire un des fidèles de Mu'awiya : voilà ce qu'en dit en résumé le Dictionnaire de l'Islam des époux Sourdel : Sans doute fils d’une esclave, il est entré dans l’administration sous les califes rashidûn avant que Mu’awiya ne s’attache ses services et le reconnut comme son demi-frère, bien que certains historiens l’appelèrent encore ibn Abîhi (fils de son père) pour souligner ses origines. Nommé gouverneur de Basra, il arrive à rétablir l’ordre dans cette région ainsi qu’à Kûfa, avant d’être gouverneur des provinces orientales dans son ensemble. Il parvient à mettre à la raison les partisans d’Ali. L'article dit pour l'instant que Mu'awiya cherche à se débarrasser de lui. Or si Mu'awiya le reconnait comme frère, et le nomme plusieurs fois comme gouverneur, ce qui est déjà en substance dans l'article, il y a contradiction...Je vais donc corriger.
