Utilisateur:Mr Patate/bac à sable/coquillards

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Sommaire

[modifier] Def succinte et champs d'étude

[modifier] Article WP actuel

Les coquillards sont à l'origine de faux pèlerins de Compostelle, portant la coquille qui est le signe de reconnaissance des pèlerins. Ce terme a ensuite désigné une bande de brigands plus organisée qui sévissait en Île-de-France et en Bourgogne du milieu des années 1430 à 1455, date de leur procès à Dijon. Il semble avéré, notamment par les écrits postérieurs à cette date de François Villon qui semble les avoir fréquenté que la bande aie subsisté après le procès.

[modifier] Les origines

L'essoufflement de la guerre de Cent Ans qui débute dès le traité d'Arras (1435) mettant fin à l'engagement bourgignon et se prolonge par le trêve de 1444, ainsi que la formation d'un embryon d'armée de métier jète sur les routes des dizaines de millier de mercenaires désoeuvrés. Ne connaissant que la guerre, ils subsistent en mettant à sac les provinces françaises. Si une bon nombre finnisent par retourner dans leur pays d'origine (30 000 sont renvoyés par le roi en Suisse et en Alsace après la trêve de 1444), d'autres s'organisent en bande et se livrent à toutes sortes d'activités criminelles (vol, faux-moneyage, triche organisée, prostitution et proxénétisme...). Ils sont vite rejoints par une horde de miséreux ne trouvant plus de moyens de subsistance dans les villes. A ce sujet, le Bourgeois de Paris écrira que le 14 avril 1431 1200 personnes quitèrent Paris "parce qu'ils (...) perrissaient de faim".

[modifier] Ressources

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[modifier] Bibliographie perso

  • Villon
  • Universalis
  • Article

[modifier] Illustrations

[modifier] Internes

commons

[modifier] Externes

[modifier] Plan retenu

Def succinte

  1. Les origines
  2. Les coquillards
  3. La criminalité organisée au moyen âge


[modifier] texte à moi :)

Les coquillards sont à l'origine de faux pèlerins de Compostelle qui vendaient des coquilles saint-Jacques prétendument rapportées du pèlerinage.

Dans l'argot du XVe siècle, ce terme désigna d'abord les escrocs et les faussaires avant d'être pris pour nom par une bande de brigands organisés qui sévissait en Bourgogne du milieu des années 1440 à 1455, date du procès de quinze des leurs à Dijon. C'est par ce procès et notamment par l'instruction qui compile le jargon coquillard que l'on connais cette bande et son mode opératoire.

Il semble avéré, notamment par les écrits postérieurs à cette date de François Villon qui semble les avoir fréquenté, que la bande a subsisté et essaimé après ce procès pour former des pègres locales. Le terme coquillard se généralisa à toutes ces bandes locales.

Enfin, ce terme désigna de nouveau au XVIe siècle de faux pèlerins qui abusaient de l'hospitalité des monastères et se livraient parfois au brigandage.


[modifier] Les origines

L'essoufflement de la guerre de Cent Ans qui débute dès le traité d'Arras (1435) mettant fin à l'engagement bourgignon et se prolonge par le trêve de 1444, ainsi que la formation d'un embryon d'armée de métier jète sur les routes des dizaines de millier de mercenaires désoeuvrés. Ne connaissant que la guerre, ils subsistent en mettant à sac les provinces françaises. Si une bon nombre finissent par retourner dans leur pays d'origine (30 000 sont renvoyés par le roi en Suisse et en Alsace après la trêve de 1444), d'autres s'organisent en bande et se livrent à toutes sortes d'activités criminelles (vol, faux-moneyage, triche organisée, prostitution et proxénétisme...). Ils sont alors rejoints par des miséreux souvent issus de milieux artisanaux, estudiantins voire monastiques. Ainsi, les caïmans s'installent à Paris, et les coquillards dans le grand est du Royaume de france.

[modifier] Le jargon coquillard

Nous l'avons vu, les minutes de leur procès de 1455 compilent une partie du jargon coquillard -que Villon utilisera plus tard dans ses ballades en jargon- qui avait une vocation cryptique et de reconnaissance. Loin d'être anecdotique, cette source documentaire est très précieuse pour l'étude de la bande. Elle permet tout d'abord de connaitre assez précisément le champs des exactions auxquelles se livraient les coquillards. De plus, par l'étude éthymologique des termes de jargon, on a une idée assez précise des origines géographiques et sociales des membres de la coquille.

[modifier] Organisation

Dans la bande primitive, un "roi des coquillards" régnait sur une organisation pyramidale ou chacun avait un rôle définit. Les aveux de ????? lors du procès de 1455 nous permettent de connaître mieux cette organisation, ses rouages et ses modes opératoires.