Utilisateur:Mr Patate/bac à sable/Christine de Pisan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Def succinte et champs d'étude

[modifier] Article WP actuel

Christine de Pisan ou Christine de Pizan (Venise, 1364 - monastère de Poissy, v. 1430) était une philosophe et poètesse française.

[modifier] Vie

Née à Venise vers 1364, elle suit son père Thomas de Pizzano, médecin réputé, appelé à Paris par Charles V. En 1379, elle épouse Étienne de Castel, secrétaire du roi. Son père meurt entre 1385 et 1390 ainsi que son mari en 1390. Âgée alors de 26 ans, elle se retrouve en charge de trois enfants. Elle est considérée comme la première femme de lettres française ayant vécu de sa plume. Son érudition la distingue des écrivains de son époque, hommes ou femmes. Elle passe alors plusieurs années en procès pour récupérer son héritage. C'est ce qui fit qu'elle dut gagner sa vie en écrivant.

Elle composa des traités de politique et de philosophie, et des recueils de poésies. Auteure très prolifique, elle se retire dans un couvent à la fin de sa vie, où elle écrit un Ditié de Jeanne d'Arc. On lui doit, entre autres, Cent ballades d'amant et de dame et la Cité des dames. Son travail majeur a été accompli entre 1400 et 1418.

[modifier] Œuvre

Ses poèmes sont organisés dans des recueils selon une trame narrative, beaucoup de ceux-ci sont tirés directement de son expérience personnelle telle Seulette suy et seulette vueil estr.

Elle a été impliqué dans la première querelle littéraire française que certains considèrent comme un manifeste, sous une forme primitive, du mouvement féministe. En effet Epistre au Dieu d'Amours 1399 et son Dit de la rose 1402, critique de la seconde partie du Roman de la rose écrite par Jean de Meun, provoquèrent des remous considérables dans l'intelligentsia de l'époque. Ce type de propos étaient jugés assez scandaleux à l'époque :

« Et jurent fort et promettent et mentent
Estre loiaulx, secrez, et puis s'en vantent. »

Elle n'hésita pas aussi à s'exprimer sur la politique Épître à la reine Isabeau, et sur le droit militaire Livre des faits d'arme et de chevalerie.

La plupart de ses oeuvres sont conservées dans des manuscrits autographes ; ce qui est très rare pour cette époque.


[modifier] Sources

[modifier] Internes

[modifier] Externes

[modifier] Internet

[modifier] Bibliographie perso

[modifier] Illustrations

[modifier] Internes

commons

[modifier] Externes

mandragore

[modifier] Plan retenu

[modifier] texte à moi

Christine de Pisan ou Christine de Pizan (Venise, 1364 - monastère de Poissy, v. 1430) était une philosophe et poètesse française.

[modifier] Vie

Née à Venise vers 1364, elle suit son père Tommaso di Benvenuto da Pizzano, médecin réputé, et conférencier d'astrologie à l'université de Bologne appelé à Paris par Charles V en 1368. Elle reçoit à la cour une éducation de jeune nolbe et commence à composer des pièces lyriques qui lui valent l'admiration et même de nombreuses demandes en marriage -quoique de son propre aveu elles celles-ci sont aussi motivées par la position de son père. En 1379, elle épouse finalement Étienne de Castel, noble peu fortuné qui acquière à l'occasion de cette union les charges de secrétaire et notaire du roi. Mais Charles meurt peu après en 1380 et Étienne se trouve sans charge ni revenu. Tommaso da Pizzano meurt entre 1385 et 1390 ainsi qu'Étienne, ruiné en 1390.

Âgée alors de 26 ans, elle se retrouve en charge de trois enfants, sans appui ni famille à la cour. Réduite à la pauvreté et devant essuyer plusieurs procès pour dettes, elle se résoud à travailler pour nourrir ses enfants et choisit le métier d'homme de lettre ("de femelle devins masle"). Elle se réfugie alors dans l'étude et compose une série de pièces lyriques compilées dans Le Livre des cent ballades qui obtiennent encore un franc succès. Ces pièces dans le gout alors à la mode pleurent son défunt mari et traitent de son isolement de sa condition de femme au milieu de la cour hostile. Elle obtient alors des commandes et la protection de puissants comme Jean de Berry et le Louis Ier d'Orléans. Elle prend alors de l'assurance et s'attèle à la rédaction d'écrits érudits philosophiques, politiques moraux et même militaires. Elle s'engage alors parllèlement dans un combat en faveur des femmes et notamment de leur représentation dans la littérature. Elle s'oppose en particulier à Jean de Meung et à son Roman de la Rose alors l'oeuvre littéraire la plus connue, copiée, lut, et commenté en Europe occidentale. Elle force par son obstination et son courage l'admirations de certains des plus grands philosophes de son temps tels Jean de Gerson et Eustache Deschamps qui lui aporteront leur appui dans ce combat.


Elle est considérée comme la première femme de lettres française ayant vécu de sa plume. Son érudition la distingue des écrivains de son époque, hommes ou femmes. Elle passe alors plusieurs années en procès pour récupérer son héritage. C'est ce qui fit qu'elle dut gagner sa vie en écrivant.

Elle composa des traités de politique et de philosophie, et des recueils de poésies. Auteure très prolifique, elle se retire dans un couvent à la fin de sa vie, où elle écrit un Ditié de Jeanne d'Arc. On lui doit, entre autres, Cent ballades d'amant et de dame et la Cité des dames. Son travail majeur a été accompli entre 1400 et 1418.

[modifier] Œuvre

Ses poèmes sont organisés dans des recueils selon une trame narrative, beaucoup de ceux-ci sont tirés directement de son expérience personnelle telle Seulette suy et seulette vueil estr.

Elle a été impliqué dans la première querelle littéraire française que certains considèrent comme un manifeste, sous une forme primitive, du mouvement féministe. En effet Epistre au Dieu d'Amours 1399 et son Dit de la rose 1402, critique de la seconde partie du Roman de la rose écrite par Jean de Meun, provoquèrent des remous considérables dans l'intelligentsia de l'époque. Ce type de propos étaient jugés assez scandaleux à l'époque :

« Et jurent fort et promettent et mentent
Estre loiaulx, secrez, et puis s'en vantent. »

Elle n'hésita pas aussi à s'exprimer sur la politique Épître à la reine Isabeau, et sur le droit militaire Livre des faits d'arme et de chevalerie.

La plupart de ses oeuvres sont conservées dans des manuscrits autographes ; ce qui est très rare pour cette époque.