Discuter:Moto Guzzi V7

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Concernant le V7 Sport, j'ai acheté un des premiers modèles en août 1972 et le régime maxi était de 7200 t/mn pour une puissance annoncée SAE de 72 ch en sortie de vilbrequin.

Dire que le freinage a été amélioré relève d'un certain optimisme. Certes on est passé d'un simple frein double came à un double frein double came, mais ça restait très brutal et limite pour l'endurance. Seule l'arrivée des freins à disque a pu régler ce souci.

Entre autres caractéristiques, sa consommation de carburant se situait (relevé personnel) autour de 6 l/100km à une vitesse de croisière de 150km/h pour passer à environ 8 l/100km sur l'autoroute vers les 200km/h (très fatigant sans carénage).

J'ai le souvenir d'un Paris/Marseille effectué en 5h30 avec un arrêt pour ravitailler la bête et permettre au pauvre pilote de desserrer la jugulaire de son casque qui l'avait quasi étranglé.

Un problème de ce modèle était l'emplacement des bobines d'allumage coincées au coeur du V et qui souffraient beaucoup de la chaleur. C'est ainsi que j'en ai grillé 2 paires avant de me décider à les monter "au frais". Les modèles postérieurs ont vu leurs bobines montées derrière un des caches latéraux.

Un autre souci venait des pneus de première monte. Rien à dire pour l'arrière (un Michelin S41) mais à l'avant, le Michelin L25 (ligné) avait une fâcheuse tendance à provoquer une instabilité au passage des zones striées longitudinalement sur les autoroutes. Je l'ai remplacé par un S41, plus de problèmes. C'est ce à quoi le constructeur s'est résolu un peu plus tard sur les modèles suivants.

Le S41 existait en version PZ2 (gomme plus tendre) qui tenait difficilement plus de 4000 km à l'arrière.

--Turlupin 2 septembre 2007 à 12:35 (CEST)