Morgellons

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Les "Morgellons" ou "Maladie des Morgellons " est un nom controversé s’appliquant à une maladie également controversée.

Sommaire

[modifier] Position du problème

Actuellement, il n’y aucune étiologie ou traitement connus, de plus les critères diagnostics ne sont pas encore formellement établis.

Les Patients censés souffrir de cette maladie décrivent un syndrome poly- symptomatique tout d’abord caractérisé par des lésions cutanées donnant l’apparence de fibres et/ ou de granules apparaissant sous ou sur la peau. Au niveau subjectif, les Patients ont l'impression d'être envahis « par des insectes, des petites bêtes courant sous la peau», de telle sorte que certains se demandent s'il ne s’agit pas tout simplement d’un problème mental essentiellement, pouvant aller jusqu’au délire de parasitose (depuis longtemps connu en médecine).

Dans ce cas, l'hypothèse la plus probable, puisqu'aucun échantillon parasitaire n'a pu être retrouvé par des professionnels avertis, et considérant que le nombre de cas augmente à mesure que l’information se développe autour du phénomène (par mimétisme, auto-suggestion certains patients pouvant "se caler" sur une liste de symptômes pré-établis) serait que ces gens souffrent de troubles internes (psychiques) qu’ils extérioriseraient de cette manière. Cependant l'observation princeps de Browne, mentionne bel et bien: la sensation de fourmis; sensation que chacun de nous a pu ressentir au cours de son existence et n'incluant en aucun cas la présence de tels insectes dans le corps.

Les cas touchant les enfants releveraient alors du syndrome de Münchausen par procuration (Munchausen by proxy).

L'impression d'insectes courant sous la peau (impression ou sensation puisqu'aucun insecte n'a jamais pu être retrouvé objectivement par biopsie ou autre) se rencontre également dans nombre de pathologies psychiatriques.

De même, beaucoup de dermatologistes infirment jusqu’à l’existence de cette maladie; [1] cependant, des recherches plus poussées semblent encore nécessaires pour arriver à un conclusion définitive.

Aussi, en juin 2006, le CDC d’Atlanta, Usa, (Center for Disease Control and Prevention) a entrepris une investigation clinique et scientifique très complète sur les Morgellons.

[modifier] Origine du nom

En 1690, dans une monographie intitulée Lettre à un Ami (A Letter to a Friend), Sir Thomas Browne, qui avait déjà décrit plusieurs maladies rencontrées au cours de ses études (il avait été étudiant à l’Université de Montpellier, Languedoc) met en exergue cette maladie infantile endémique dans leLanguedoc, où elle avait été appelée « les morgellons», du nom de «petits enfants du Languedock, appelés les Morgellons, parcequ’ils présentent, épisodiquement des poils durs sur leur dos, les autres symptômes la maladie, étant des Sensations de fourmis, des toux et des Convulsions » ("wherein they critically break out with harsh hairs on their backs...") [2]

En 1935, le médecin anglais, C.E. Kellett identifia le nom de morgellons avec celui de masclous, ou maladie des "petites mouches" en Provençal. [3] Cette hypothèse ne fut pas reprise par la suite.

En 2002, Mary Leitao de McMurray, Pennsylvanie, alors qu’elle examinait un rash (une éruption cutanée) inexpliqué sur son propre fils, se souvint d’une lecture ancienne qu’elle avait faite de la monographie Lettre à un Ami de Sir Thomas Browne. Aussitôt elle nomma cette nouvelle maladie: Morgellons (à prononcer avec un g dur). La question qui se posait à elle, était de savoir s’il s’agissait d'une nouvelle maladie (fait assez rare) ou plus simplement de la résurgence d’un maladie ancienne oubliée (fait apparemment plus banal)?

Il semblait douteux que la maladie du XVIIe siècle ait quelque chose à voir avec les Morgellons d’aujourd’hui; cependant, les similitudes étaient telles que Leitao s'autorisa à utiliser et labelliser ce nom de Morgellons lorsqu’elle du s’adresser aux politiciens, médecins, médias et même aux autorités de Santé [citation demandée].

[modifier] La MRF (Morgellons Research Foundation)

[modifier] La MRF : origines & travaux

Leitao, qui était diplômée (Bachelor of Science) en Biologie de l’Université du Massachusetts à Boston [4] et avait aussi travaillé comme chimiste, créa la Morgellons Research Foundation (MRF) en 2002. La MRF inscrit sur son website: « Cette fondation sans but lucratif est destinée à la recherche de la cause d’une maladie infectieuse émergente avec des analogies avec la gale et la pédiculose ».

N.B D’autres chercheurs trouveraient plus de similitudes avec la maladie de Lyme (une borréliose transmise par les tiques).

« La Fondation tente d’éveiller l’attention du public sur les Morgellons via le web et des campagnes de Presse. Elle se limite dans la recherche des causes et l’étude des symptômes. Elle développe aussi des campagnes par courrier vers les représentant du Congrès des États-Unis, les incitant à prendre les Morgellons au sérieux. »[5]

En février 2005, un rapport publié par la chaîne locale Fox News précise que dans le Comté de Duval, (Duval County), en Floride, le Duval County Health Department (DCHD) à investigué cette pathologie. Le rapport conclut :

[…] il est déterminé après une revue extensive des articles parus sur la maladie des Morgellons, que celle-ci est synonyme de délire parasitaire (CDC, 1999).

Les Epidémiologistes du DCHD ont consulté un dermatologiste pédiatre du Départment de la Santé afin d'obtenir son opinion de professionnel. Il conclue que: "Depuis des centaines d'années, il est mentionné dans la littérature (médicale) qu'une condition psychologique particulière est nécessaire à l'apparition de cette maladie." [6]

Le rapport du DCHD note un pic significatif dans les cas rapportés après chaque émission sur la maladie "ce qui serait du aux émissions de Fox News couvrant la maladie et non à un véritable regroupement de cas de cette maladie."[7]

En mai 2006 la Fondation de Recherche sur les Morgellons (FRM/ MRF) fut le sujet de plusieurs programmes des TV locales coordonnés par le directeur de communications de la MRF. [8] Ce qui engendra un grand intérêt dans le public sur le terme de Morgellons. En droit de réponse, le Département de la Santé du Comté de Los Angeles publia le communiqué suivant: “Aucune Autorité médicale, aucune association de Santé publique autorisée n’a vérifié l’existence ou le diagnostic de "Maladie des Morgellons." La description actuelle de la maladie est vague et recouvre beaucoup d’affections. Tant qu’il n’existera pas une définition, nationale et crédible quant au diagnostic de cette affection, il n’existera aucune raison de rapporter des cas de cette Maladie".[9]

[modifier] La MRF perturbée par la controverse

Trois des huit membres du bureau de l’organization démissionnèrent en août 2006 après désaccord avec Leitao sur l’emploi des contributions charitables versées à l’Organisation. Ces trois membres, incluent l’ancien Président Charles Holman, le directeur médical Greg Smith, and la trésorière Judy Smith.[10]

Wymore, Professeur assistant de pharmacologie à l’ Université d’Etat de l’Oklahoma et directeur des recherches, à la MRF a aussi démissionné tout en pris ses distances avec l’Organisation, et déclarant: "Les recherches que j’ai entreprises ne seront en rien affectées par ceci." [1]

[modifier] Revenir à la Clinique

[modifier] Symptômes

D’après un article publié dans le Journal Américain de Dermatologie Clinique (American Journal of Clinical Dermatology), les symptômes des Morgellons comprennent des lésions cutanées allant de l’imperceptible à la défiguration, des sensations de rampement et de grouillement - sur et sous la peau - et l’apparence de fibres et/ ou de granules sortant de la peau. De plus, "en accord avec les statistiques de la (MRF), la majorité (95%) des patients affectés mentionnent aussi des symptômes de fatigue invalidante et de "brouillard dans la tête" et/ ou des problèmes pour fixer leur attention. Les Patients rapportent aussi une grande incidence (50%) de fibromyalgie, jointe à des douleurs et des troubles du sommeil Les autres symptômes incluent une perte de cheveux, une baisse de la vision, des désordres neurologiques et une désintégration des dents en l’absence de caries ou de gingivite. La plupart des patients sont incapables de continuer à travailler, et ceux qui continuent à travailler dissent qu’ils ne sont pas au mieux de leur forme."[11] Si les auteurs ont déclaré que: "il n’y avait aucun conflit d’intérêt relatif au contenu de cette article;" en fait, le papier fut co-signé par le fondateur de la MRF et par d’autres membres de la MRF impliqués dans le traitement de patients atteints des Morgellons.

[modifier] Diagnostics différentiels

Les symptômes des patients présentant des Morgellons sont multiples et variés, et peuvent simuler plusieurs autres affections médicales. Fréquemment ces symptômes peuvent appartenir à n’importe laquelle des affections suivantes:

    • Gale: une parasitose due au sarcopte, Sarcoptes scabei.
    • Dracunculose, Pédiculose: infections d’insectes ou de vers parasites.
    • Dermatite atopique ou Eczéma - une infection cutanée commune de causes variées incluant le stress.
    • Neurodermatose: Eczéma or autre infection cutanée condition exacerbée par le grattage
    • Teigne: une infection mycosique de la peau ou des cheveux.
    • Folliculite: une infection des follicules capillaires.
  • Cellulite: une infection cutanée grave.
    • Séborrhée: une infection due à une hyper- activité des glandes sébacées
    • Impétigo: une éruption bactérienne
    • Pathomimie: destruction obsessionnelle de sa propre peau.
    • Effets secondaires des Drogues, du à l’usage, abus, ou manque.
    • Délire parasitaire: une hallucination tactile d’insectes, serpents, ou autre verminoses rampant sur la peau.

Si aucune plainte précise n’est identifiée, le médecin pourrait diagnostiquer un syndrome MUPS, (Medically Unexplained Physical Symptoms) tel que la fibromyalgie ou syndrome de fatigue chronique.

[modifier] Délire de parasitose

Délire parasitaire est l’un des plus fréquents diagnostics différentiels. Ses symptômes sont très similaires à ceux des Morgellons. Les sujets atteints rejettent le diagnostic conventionnel de leur symptômes, ou qui croient en l’existence d’un organisme (ou d’un phénomène) qui ne pourrait être observé que par le patient. Il n’y aucun consensus sur les diagnostics différentiels puisque les Morgellons ne sont pas acceptés comme une affection reconnue médicalement.

Dans son article sur le délire parasitaire, Nancy C. Hinkle [12] souligne treize fonctions attribuées au délire parasitaire, plusieurs d’entre elles sont partagées par les patients disant souffrir des Morgellons. Ces indications incluent:

  • la présentation d’évidences physiques tels que des lambeaux de peau et autres ‘débris’ souvent transportés dans une petite boîte d’allumettes (signe de la boîte d’allumettes),
  • Une propreté excessive avec l’usage obsessionnel d'antibiotiques, antiseptiques, désinfectants et d’insecticides et de désodorisants,
  • Le rejet de toute possibilité d’explication psychologique ou autre,
  • La précession d’un traumatisme émotionnel, désespoir, isolement social,
  • La consultation préalable de nombreux médecins, sans aucun résultat valable.

La croyance que des fibres émergent de leur peau est hyper- fréquente chez ces patients. Pour les docteurs, cette croyance est généralement regardée comme une simple confusion entre des fibres venues des vêtements (lint) avec des fibres émergeant de leur corps.[13] Un médecin, refusant d’être nommé dans l’article du journal, a indiqué qu’il a traité ses patients en leur plaçant simplement une protection sur la zone de peau affectée, pour les empêcher de se gratter, avec des résultats favorables en quelques semaines.[14] Ce qui renforce la théorie d’après laquelle les anomalies interprétées comme une des manifestation des Morgellons ne serait qu’une conséquence habituelle des lésions de grattage.

Les Patients qui souffrent de délire parasitaire et qui pensent aussi avoir les Morgellons vont souvent de docteur en docteur (nomadisme médical) à la recherche de celui qui leur offrira le diagnostic qu’ils recherchent. Résultat, certains docteurs utilisent le terme de "Morgellons" comme synonyme de délire parasitaire" [15]

[modifier] Recherches & théories sur les Morgellons

[modifier] D'une manière plus générale

Aucune étude clinique formelle n’a encore été faite sur les Morgellons. Un seul papier mentionnant les Morgellons a été publié dans un journal médical; de plus ce papier est co-signé par le fondateur de la MRF et d’autres membres de la MRF.[16]

  • Le Pittsburgh Post-Gazette rapporte que Mme Leitao's nota que le Dr. Randy Wymore, professeur assistant à l’Université d’État de l’Oklahoma en pharmacologie et en physiologie, a recruté deux médecins de la faculté d’État de l’Oklahoma qui ont recueilli les fibres endo-dermiques de patients atteints de Morgellons. Les exemplaires furent envoyés au laboratoire de Médecine légale du Département de Police de Tulsa. La police compara les exemplaires avec des fibres de carpette, de vêtements et d’autres matériaux, sur lesquels, ils entreprirent des analyses chimiques et d’autres tests. Ils ne trouvèrent aucune différence entre les fibres venues des patients et celles présentes dans leur base de données. Ainsi, les fibres venues des patients Morgellons leur correspondaient point par point.[17]

George Schwartz de Santa-Fé, Nouveau Mexique qui a tout d’abord pensé que la bactérie Stenotrophomonas maltophilia était la cause de la maladie, a déclaré avoir traité avec succès des patients avec des antibiotiques qui ciblaient cette bactérie hydrophile.[14]. Il pense maintenant que cette infection est d’origine parasitaire. Dans cet ouvrage "La maladie de Lisa (Lisa ?), une maladie fibreuse/ Lisa's Disease, A Fiber Disease", il décrit quatre stades dans cette affection (le stade quatre relevant de la supercherie). Schwartz traite aussi ses patients avec une médication anti-vermineuse et de la terre de diatomées.[18]. Il déclare " C’est une peste des temps modernes qui croit silencieusement chez l’hôte pendant des semaines pour exploser en lésions cutanées allant jusqu’à des lésions caverneuses, avec production d’oeufs et de larves. C’est une affection hautement contagieuse, une pandémie qui atteindra bientôt une masse critique". Il a aussi développé un plan de traitement pour les premiers stades [19]. En août, 2006 une nouvelle brochure vient d’être publiée; elle décrit la maladie avec des plans de traitement.[20]

La MRF vient de publier une Définition de cas à l’usage des médecins.

[modifier] Investigations du CDC

Les Centres De Contrôle et de Prévention des maladies ont lancé, en 2006, une étude sur les Morgellons:[21] "Nous y allons avec un esprit ouvert!" a déclaré Dan Rutz, porte parole du CDC pour l’unité opérationnelle (task force) sur les Morgellons lancée en juin 2006.

"Les 12 personnes de l’unité opérationnelle comprennent deux pathologistes, un toxicologiste, un éthicien, un expert en santé mentale et des spécialistes des maladies infectieuses, parasitaires, environnementales et chroniques. Au sein d’autres unités, le groupe développera une définition de cas de Morgellons."[22]

[modifier] Références & Liens

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

[modifier] Bibliographie complète

[modifier] Références anciennes

  • Premières publications:
    • 1544: Maladies infantiles (Diseases of Infants), Leonellus Faventinus de Victorius. 16 avec dans la seconde édition une préface du Dr George Kufner. La maladie est identifiée à la Dracunculose (appelée dans le midi Dracontia, de l’affection Dracunculus déjà décrite par les Sarazins).
    • 1564: Cette seconde description est due à Ambroise Paré [22], durant son séjour prolongé à Bayonne 23 avec le Roi en 1564.
    • 1549: Austrius, S. De puerorum morb. Lugd.
    • 1551: Gesner, C. Opera. 4 vols. Tigur.
    • 1557/ 1560: trois ouvrages de Montuus, H. de Lyon (France):
      • 1557: De activa med. scientia. Lugd.
      • 1558: De infantum febribus, etc. Lugduni, Tornaesius & Gazius, 1558, p. 13.
      • 1560: Anasceves morborum. Lugd.
    • 1574: Leonellus Faventinus de Victorius. Practica medicinalis et tractatus de aegritudinibus infantium…, 1574, p. 81, cap. XII.
    • 1577: Ferrarius, Omnibonus. De arte med. infantum. Brix.
    • 1610: Hucher, J. De sterilitate utriusque sexus. Coloniae Allobrogum, Crispinus, p. 744.
    • 1635: Guillemeau, J. The Nursing of Children. London, Anne Griffin, 1635, p. 116.
    • 1642: Aldrovandus, U. Monstror. hist. Bonon.
    • 1643: Religio Medici (1643). Browne, Sir Thomas.
    • 1646: Pseudodoxia Epidemica, or Vulgar Errors (1646). [III.xxvii] Browne, Sir Thomas.
    • 1653: Borelli, P. Hist. et obs. cent. prima. Castris, Colomerius, 1653, p. 88.
    • 1654: Duloir. Voyages du Sieur Duloir. Ed. Charpentier, Paris, 1654.
    • 1658: Hydriotaphia, or Urne-Buriall & The Garden of Cyrus (1658). Browne, Sir Thomas.
    • 1665: Schenckius, J. Obs. med. rares. Francfort, Beyer, 1665, p. 703.
    • 1674: Velshius, G.H. Exercitatio de vena medienensi, etc. Augustae Vindelicorum, Goebelius.
    • 1678: Johnson, T.N. The works of that Famous Chirurgeon, Ambroise Parey. London, Clarke, p. 215, p. 713.
    • 1681: Glisson, G., Bate, G., and Regemorter, A. A Treatise of the Rickets, Being a Disease common to Children. Trans. by Phil. Armin., London, Cole, 1681, p. 193.
    • 1682: Ettmuller. Acta eruditorum. Lipsiae, Grossius, 1682, p. 316.
    • 1687: Redi, F. Observations sur les pellicules du corps humain. (Cet opuscule publié par Redi, sous le pseudonyme de Bonomi, sous forme de lettres, à Florence, en 1687, constitue en fait la 1re édition des Observations de Cestoni.)

2. ^1690: Lettre à un Ami (A Letter to a Friend) (date incertaine: 1686? mais publiée en 1690). Sir Thomas Browne.

  • Publications postérieures à celles de Sir Thomas Browne.
    • 1695: Leuwenhoeck, A. Arcana naturae. Delphis, Bat. Krooneveld, p. 46.
    • 1721: Le Clerc, D. A Natural and Medicinal History of Worms. London, Wilcox, p. 280.
    • 1741: Andrey, M. De la génération des vers. Paris, la veuve Alix, p. 125.
    • 1767: Astruc, J. Mémoires pour servir à l'histoire de la Faculté de Médecine de Montpellier. Paris, Cavelier, p. 257.
    • 1779: Bassignot, M. Hist. et Mem. Soc. Roy. de Med. (Mémoires), pp. 173-176.
    • 1789: Wolf, J.G. Dessertatio inauguralis medica de comedonibus. Lipsiae, Klaubarthia.
    • 1791: Journal de Médecine. Paris, 87: 430.
    • 1792: Bruguières. Encyclopédie méthodique. Histoire naturelle des vers. Paris, 1:p.137.
    • 1813: Laënnec, R.T.H. Dictionnaire des sciences médicales. Paris, Panckoucke, T.1: p. 365.
    • 1887: Michelet. Histoire de France au dix septième siècle. Paris, Le Merre, T. 1: p.392.
    • 1889: Dom Devic et Dom Vaissète. Histoire générale de Languedoc. Toulouse, Privat, p. 11: 1049p.
    • 1911: Pic. Guy Patin. Paris, Steinheilt, p. 44.
    • 1931: Still, G.F. The History of Paediatrics. Oxford Univ. Press, p. 107.
    • 1932: Mistral, F. Lon. tresor dou felibrige. Ed. du Centenaire. Paris, Delagrave.
    • 1935: Sir Thomas Browne and the Disease called the Morgellons. Annals of Medical History, n.s., VII (1935), pp. 467-479. Dr C.E. Kellet, M.D., M.R.C.P. NEWCASTLE-Upon-Tyne, England.

[modifier] Références modernes

  • 1. ^ Mysterious 'Morgellons disease' prompts US investigation, Emma Marris, Nature Medicine, 30 August 2006.
  • 3. ^ Sir Thomas Browne and the Disease Called the Morgellons, By C.E. Kellett, M.D., M.R.C.P., Annals of Medical History, n.s., VII (1935), 467–479
  • 4. ^ Delusions of Parasitosis versus Morgellons Disease: Are They One and the Same?
  • 5. ^ Morgellons research Foundation, Letter to Congress
  • 6. ^ Morgellons Investigation Summary Zaheer, et al, Duval County Health Department Epidemiology Program report. September, 2005.
  • 7. ^ Morgellons Investigation Zaheer, et al, Duval County Health Department Epidemiology Program report. September, 2005.
  • 8. ^ Morgellons research Foundation, Media page
  • 9. ^ LADHS Statement on Morgellons Disease, Los Angeles Department of Health Services, May 2006
  • 10. ^ Inside fighting endangers nonprofit group Chico Harlan, Pittsburg Post-Gazette, August 14, 2006.
  • 11. ^ Savely V, Leitao M, Stricker R (2006). "The mystery of Morgellons disease: infection or delusion?". Am J Clin Dermatol 7 (1): 1-5. PMID 16489838.
  • 12. ^ Delusory Parasitosis Nancy C. Hinkle, American Entomologist, vol 46, number 1. Spring 2000.
  • 13. ^ A Medical Mystery: Delusional parasitosis Frank X. Mullen Jr, Reno Gazette-Journal, May 8, 2005.
  • 14. ^ a b Making Their Skin Crawl Benjamin Chertoff, Popular Mechanics, June 2005.
  • 15. ^ Morgellons disease: A rapport-enhancing term for delusions of parasitosis Journal of the American Academy of Dermatology, Volume 55, Issue 5, Pages 913-914 (November 2006)
  • 16. ^ The Mystery of Morgellons Disease Savely, Leitao & Stricker, American Journal of Clinical Dermatology, 2006, 7(1): 1–5.
  • 17. ^ Harlan C Mom fights for answers on what's wrong with her son, Pittsburg Post-Gazette, July 23, 2006, retrieved October 28, 2006.
  • 18. ^ Doctor now focuses on disputed skin disease Wendy Brown, Free New Mexican, December 14, 2005
  • 19. ^ Effective Treatment Presented For Morgellon’s Disease Dr. George Schwartz, 2nd International Conference for the “Society for the Study of Global Warming and Emerging Parasitic and Infectious Diseases, August 2006
  • 20. ^ THE PARASITE EXPLOSION August 2006
  • 21. ^ "CDC considers Texas for Morgellons study", My San Antonio News, posted Jun 26, 2006, accessed Jun 26, 2006.
  • 22. ^ CDC investigates whether bizarre Morgellons condition is real or imagined.

[modifier] Liens externes

[modifier] Le Morgellon dans les actualités