Minor
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Minor n,m et f < lat. minor : le plus petit, le plus bas argot estudiantin
En langage étudiant, le minor est celui qui a les plus mauvaises notes, en d'autre terme le dernier de la classe. Il s'oppose ainsi au major, qui, par réciprocité, obtient lui, en revanche, les meilleurs résultats. Par extension, un minor désigne également les plus mauvais élèves, ou ceux adoptant un état d'esprit visant à en faire le moins possible.
Dès lors il convient de différencier les différentes espèces de minors qui peuplent le milieu estudiantin :
- le « minor taffeur » : celui-ci travaille en se donnant du mal mais son échec est par là même d'autant plus retentissant car signe de carences intellectuelles ou physiques notoires.
- « le minor glandeur » : S'il est en classe préparatoires aux grandes écoles (CPGE), il risque de ne pas passer le cap de la 1ère année. Fier de son état, il ne remet pas en cause son mode de vie devant l'arrivée des mauvaises notes et reste insensible à toute critique sur son travail.
- « le major minor » : Ses capacités intellectuelles hors du commun lui permettent d'obtenir de bons résultats. Néanmoins, son état d'esprit se rapproche de celui du minor glandeur, caractérisé par une absence de travail et de volonté.
Cependant certains refusent cette fatalité, et là ou certains baisseraient les bras, des minors s'unissent entre eux afin de faire face au terrible diktat du devoir de résultat et à la menace d'être renvoyé à tout moment. C'est le cas de l'USM (union sacrée des minors, association créée en 2004 par 4 garçons pleins d'avenir.
