Minimanche
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Le manche à balai (en anglais joystick) qui équipait les premiers avions a subi de nombreuses évolutions. Simplement destiné au départ à actionner avec un seul levier les commandes de direction et de profondeur, il s'est vu équipé au fur et à mesure de boutons interrupteurs, gâchettes etc. permettant aux pilotes de guerre de mettre en œuvre leur armement sans lâcher les commandes pendant les combats tournoyants.
Les pilotes d'avions civils ont également profité de l'enrichissement des deux poignées qui s'étaient greffées de part et d'autre du manche (en anglais yoke = joug), compensation de gouvernes, modes de pilote automatique, interrupteurs radio, largage d'élingue sur hélicoptère lors du transport de charges externes, etc.
Ses derniers avatars en date sont les minimanches inaugurés sur Airbus A320 et sur Airbus A380 (le petit dernier d'Airbus). Placé latéralement à la gauche du pilote et à la droite du copilote (l'avant-bras reposant sur un coussinet), ce n'est plus qu'une poignée qui transmet les sollicitations du pilote sous forme de signaux électriques interprétés par un ordinateur afin que les servocommandes n'exécutent pas des ordres éventuellement hors norme.
