Mihail Sturdza
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Mihail Sturdza naquit le 24 avril 1794, à Iaşi et il est mort le 8 mai 1884, à Paris. Il a été prince régnant de la Moldavie, entre le 3 avril 1834 et le juin 1849. Il a régné conformément au Règlement Organique (Regulamentul Organic, en roumain). Bien qu'il ait été sous la protection des turcs, il est entré dans la sphère d'influence de la Russie. Il a aimé la culture et il était un bon administrateur.
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[modifier] Origine
Mihail Sturdza était le fils du logothète Grigore Sturdza.
[modifier] Éducation et culture
Mihail Sturdza était attentif à l’état de l’enseignement. En juin 1835, il a fondé une école supérieure, du niveau du lycée et de l’université: Academia Mihăileană, (ainsi appelée d’après son prénom), où de très connus professeurs roumains ont enseigné : Ion Ghica, Eftimie Murgu, et pour peu de temps, Mihail Kogălniceanu. Ce dernier, enseignait l’histoire nationale. Les idées des cours de celui-ci n’étaient pas agréées par le tsar russe, Nicolas Ier, et, en conséquence, le consul russe de Iaşi a demandé et a obtenu la suppression de ces cours d’histoire nationale. Sauf l’histoire, on enseignait les mathématiques, des langues, l’économie, l’agronomie, la philosophie. Les élèves pauvres, mais méritants recevaient des bourses. À l’époque de Mihail Sturdza, on a réorganisé le séminaire théologique orthodoxe de Socola et on a organisé un contrôle concernant l’administration des biens des monastères et ecclésiaux.
[modifier] Économie
Concernant l’économie du pays, pendant le règne de Mihail Sturdza, on a enregistré un remarquable essor, la production des céréales s’est intensifiée. Quelques batteuses à chevaux fonctionnaient, pendant la moisson, en Moldavie, à cette époque-ci. On a organisé des fabriques, on a construit de nouveaux ponts et de nouvelles chaussées, on a réglementé la navigation sur la rivière du Prut et sur la rivière du Siret, on a aménagé le port Galaţi, qui fut déclaré porto franc (1837). Dans la région de Bacău, on extrayait du pétrole. En 1835, la Moldavie, sous Mihail Sturdza, a conclus une convention économique et, en 1846, une union douanière, avec la Valachie, entrée en vigueur, le 1er janvier 1848. La Moldavie de l’époque s’est intégrée, comme la Valachie, de même, dans le circuit économique européen. On exportait du bétail, des céréales, du bois de construction, du poisson, du sel, du vin. On importait des produits industriels. En général, la balance commerciale de la Moldavie était excédentaire.
[modifier] Reformes sociales
Le 31 janvier 1844, par un décret, Mihail Sturdza a délivré de l’esclavage les Tsiganes qui étaient en propriété de l’État moldave et des monastères.
[modifier] Son caractère
Mais Mihail Sturdza avait des défauts aussi: il était avide d’argent, bien qu’il possédât une immense fortune. Vers la fin de son règne, il était trop obéissant au gouvernement tsariste. Par sa grande cupidité, il a vendu des titres de noblesse, contre de grosses sommes d’argent. Comme titre d’exemple: au début de son règne, en Moldavie il y avaient 853 boyards, et à la fin de son règne il y avaient 3750 boyards. Cette immense cupidité et le philo tsarisme l’a fait très impopulaire. Le mouvement révolutionnaire de 1848, bien qu’il fût étouffé par le prince régnant Mihail Sturdza, par ses suites, a conduit à la perte du trône.
[modifier] Sa fin
Mihail Sturdza est mort à Paris, le 8 mai 1889, et il a été enterré à Baden-Baden, en Allemagne.
[modifier] Bibliographie
- Constantin C. Giurescu et Dinu C. Giurescu, Istoria românilor din cele mai vechi timpuri şi până astăzi, Editura Albatros, Bucureşti, 1971
- Dicţionar enciclopedic român, vol. IV, Editura politică, Bucureşti, 1966
- Istoria lumii în date, Editura Enciclopedică Română, Bucureşti, 1972
- L'article homonyme sur Wikipedia, Enciclopedie liberă, en roumain.
