Mauritius Telecom

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Mauritius Telecom

Repères historiques
Dates clés :	création en 1992
Personnages clés :	Sarat Lallah, ceo
Fiche d’identité
Forme juridique :	Société à responsabilité limitée
Siège social :	Port Louis, île Maurice (siège social)
Activité(s) :	opérateur de télécommunications
Produit(s) :	Téléphonie et internet
Filiale(s) :	Cellplus Mobile Communications Ltd, Call Servies Ltd, Telecom Plus Ltd, Teleservices (Mauritius) Ltd
Effectif :	1,935 (2005)
Site corporatif :	http://www.mauritiustelecom.com
Données financières
Chiffre d’affaires :	142,499,920 euros

Mauritius Telecom est l’opérateur de télécommunications historique de la République de l'île Maurice. Le siège social de la compagnie se trouve à la Telecom Tower à Port Louis.

[modifier] Structure de groupe Mauritius Telecom

Cette compagnie nationale, partiellement privatisée, offre plusieurs services dont la téléphonie fixe et mobile, l’accès à l’internet et gère des centres d’appels. Issues de la fusion de deux départements paraétatiques, l’Overseas Telecomunication Services Ltd et le Mauritius Telecommunication services Ltd, en 1992, Le Mauritius Telecom (MT) se développa en multinational vers la fin des années 90. La compagnie acquit des parts importants dans les compagnies de télécommunications nationales de Burundi et Madagascar.

Afin de pouvoir poursuivre sa progression au niveau régional, le MT, ouvrit son capital à un partenaire stratégique de niveau international en novembre 2000. Ainsi France Telecom devint le propriétaire de 40% des actions de la compagnie. Les autres actionnaires étant l’état Mauricien à hauteur de 34,45%, la banque commerciale de l’état (State Commercial Bank Ltd) détient 19% du capital et le fond de pension national, 6,55%. Du fait que l’État Mauricien est l’actionnaire majoritaire dans la banque et le fond de pension, France Telecom se retrouve comme actionnaire minoritaire au conseil d’administration.

Le group MT est un conglomérat de plusieurs compagnies dont le patron est Sarat Lallah. Ce nominé politique est en poste depuis le 8 octobre 2005. Le groupe étant un des fleurons des compagnies nationales avec Air Mauritius, la lutte pour accéder au poste suprême fut rude pour Mr Lallah. Sa tache s’annonce ardu vu les intérêts divergent des deux actionnaires principaux qui sont l’Etat et France Telecom. Le premier nommé s’est fait élire sur la base d’un programme visant à améliorer la qualité de la vie des Mauriciens, incluant un accès à l’internet à bas prix pour tous, et le second vise à rentabiliser au plus vite son investissement qui se chiffrait à des dizaines de millions d’euros.

[modifier] Historique

La première ligne de téléphone fut installée pour relier la résidence du Gouverneur General de Maurice, au Château Réduit et l’Hôtel du Gouvernement à Port Louis en octobre 1883. L’isolement géographique de l’île avec l’étranger prit fin en novembre 1893 avec la mise en service d’un câble sous-marin reliant Maurice aux Seychelles et le Zanzibar. Un second câble reliant l’île à Durban, Rodrigues, les îles Cocos et Perth entra en service en septembre 1901. La liaison sous-marine avec La Réunion et Madagascar se matérialisa en septembre 1906. Rodrigues et les dépendances lointaines furent connectés au réseau satellitaire en 1987. L’accès à l’internet débuta en 1995 suite à un partenariat avec France Telecom et la même année vit le lancement de la compagnie subsidiaire Cellplus, deuxième compagnie de téléphone mobile après le pionnier en la matière, Emtel.

En 2002, l’entrée en opération du câble sous-marin optique SAFE, inaugura une nouvelle aire dans le monde internet dans le pays. L’ADSL devint une réalité, mais la vitesse de la bande passante fut bridé à 128 kbps à un prix prohibitif.

Pour la première fois de son histoire l’operateur historique en téléphonie fixe ne détenait plus le monopole des communications, de et vers l’extérieur, avec la libéralisation de ce service en 2004. Petit à petit des nouveaux arrivants proposèrent des tarifs plus compétitifs à travers un system de carte prépayée pour téléphoner vers l’étranger. La même année fut lancé la téléphonie mobile de troisième génération (3G), qui a encore du mal à décoller en 2006.

[modifier] Les concurrents

L’introduction d’une autorité régulatrice, ICTA (L’Information & Telecomunication Technologies Authority) devint nécessaire affin d’allouer les fréquences radio aux différents operateurs de télécommunication. La compagnie quoi que indépendante selon le texte de loi régissant son fonctionnement, a un nomine politique à sa tête. Ce qui n’aide pas à sa crédibilité d’indépendance, vu les antécédents d’ingérence politique dans des cas similaire. La compagnie Emtel fut la première à lancer la téléphonie mobile dans l’île. D’autres compagnies privées offrent des prestations dans le domaine de la téléphonie et l’internet, dont Outremer Telecom, Yello, Nomad, DCL, ALO, Easycall, Net Access, Mauripost.Net entre autre.

La position dominante du groupe MT est très souvent pointer du doigt par le privé. Ils mettent en avant la main mise du groupe nationale sur l’accès à l’étranger par satellite et le contrôle du SAFE. C’est la raison pour laquelle l’accès à l’internet haut débit est à un prix si élevé, jugent-ils. Pour comparaison, en France le forfait 20 Mbps est à environ MUR 400 (roupies mauriciennes) alors que le 128 kbps est à MUR 880 chez le fournisseur local le moins cher. Mais cette raison n’est pas toujours valable vu le dernier conflit entre operateurs en date (mars 2006). Le prestataire de service privé Nomad a introduit la technologie WiMAX en première mondial dans l’ile mi-2005. Cette société vient de contester une baisse de prix substantiel de l’internet à haut débit proposé par MT, sous prétexte que les autres compagnies concurrenceraient son réseau sans fil aux prix proposés.