Mathias Sorgho

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Né selon l’état civil en 1920, Daogo Mathias Sorgho est de la lignée des premiers instituteurs publics du Burkina Faso. A ce titre, il a été notamment premier directeur de l’école publique de Houndé de 1943 à 1950 puis de l’école de Taamsin (actuelle Ouaga-sud) de 1951 à 1954. Elu conseiller territorial de Tenkodogo en 1952, il entamera à partir de 1954 une importante carrière politique dont les principales étapes sont les suivantes :

  • Président de l’Assemblée territoriale, ancêtre de l’Assemblée nationale (1954-1957) ;
  • Député UDV (1959) ;
  • Ministre de la Santé publique (de février à décembre 1958) ;
  • Ministre de la Jeunesse et des Sports (de décembre 1958 à avril 1959) ;
  • Ministre des T.P., des Transports et des Communications (d’avril 1959 à février 1960) ;
  • Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports (de janvier 1961 à mai 1961) ;
  • Ministre de l’Education nationale (de mai 1961 à octobre 1963) ;
  • Ambassadeur de la Haute-Volta à Paris de 1963 à 1966.

Malgré cette brillante carrière politique et toutes les facilités auxquelles cela donnait accès en son temps, les gens sont unanimes à reconnaître que Mathias Sorgho fut un exemple de droiture, non seulement comme serviteur de l’Etat, mais aussi comme père de famille (à juger par ce qu’il fit de ses 10 enfants, 2 garçons et 8 filles) ainsi que comme époux inséparable de sa moitié, Hélène.

Il fut un catholique pratiquant.

Le karensaamba Sorgho Daogo Mathias était âgé d’au moins 84 ans au moment de sa disparition.