Massacre de Plan de Sánchez

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Le massacre de Plan de Sánchez eut lieu dans le village Guatemaltèque de Plan de Sánchez, département du Baja Verapaz, le 18 juillet 1982. Plus de 250 personnes (principalement des femmes et des enfants, et quasi exclusivement des membres de l'ethnie Achi Maya) furent maltraités et assassinés par des membres des forces armées et leurs alliés paramilitaires.

Les assassinats eurent lieu au cours d'une des plus violente période de la Guerre Civile Guatemaltèque, qui opposa divers groupes d'insurgés de gauche au gouvernement et à ses forces armées. Après être arrivé au pouvoir, par un coup d'état en Mars 1982, le général Efraín Ríos Montt se lança dans une campagne de « pacification » qui affaibli largement l'insurrection, mais au prix d'un terrible coût en vies humaines et de nombreuses atteintes aux Droits de l'homme. Le massacre de Plan de Sánchez fut un élément de la stratégie de terre brulée du gouvernement, le village fut visé car les autorités soupçonnaient ses habitants d'abriter sinon de soutenir des groupes de guérilla.

Après le massacre, le village fut pratiquement abandonné pendant de nombreuses années et on menaça les survivants de représailles s’ils révélaient l'incident ou les endroits ou ils avaient aidé à creuser les nombreuses fosses communes. Avec le retour progressif à la démocratie qui commença à la fin des années 1980 et au début des années 1990, quelques-uns des survivants sentirent qu'ils pouvaient commencer à parler des assassinats sans crainte pour leures vies. Des plaintes furent déposées auprès des autorités en 1992 et, en 1993, une enquête criminelle fut lancée. Mais, confrontés aux délais et autres irrégularités de procédure, ainsi qu'a l'amnistie accordé aux responsables présumés par la loi de réconciliation nationale, les survivants virent que les remèdes légaux nationaux étaient inopérants dans ce cas, par conséquent, en 1996, ils décidèrent de déposer une plainte auprès de la Commission Inter-Américaine des Droits de l'Homme (IACHR), dépendante de l'Organisation des États américains.

L'IACHR commença à instruire la plainte et en août 1999, Alfonso Portillo, président démocratiquement élu du Guatemala, reconnu la responsabilité limité des institutions de l'état dans les faits, l'affaire fut finalement renvoyé devant la Cour Inter-Américaine des Droits de l'Homme pour jugement et règlement. En 2004, la court Inter-Américaine prononça deux verdicts, établissant la responsabilité du Guatemala et ordonnant un ensemble de compensations monétaire, non-monétaire et symbolique pour les survivants et les ayant-droits des personnes décédés.

Sommaire

[modifier] Contexte national

Voir aussi: Histoire du Guatemala, Guerre Civile Guatemaltèque.

1982 fut l'une des années les plus sanglantes, de l'histoire des 36 ans du conflit interne guatemaltèque (1960–1996).

[modifier] Contexte local

[modifier] Les évènements de juillet 1982

[modifier] Déclarations des témoins

[modifier] Conséquences

[modifier] Déclarations des témoins

[modifier] Décompte des morts

[modifier] Procédures judiciaires locales

[modifier] Procédures judiciaires supranationales

[modifier] Liens Externes et références