Métacinabre

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Métacinabre
Catégorie II : sulfures et sulfosels
Formule brute HgS
Identification
Masse moléculaire 232,66 g/mol
Couleur gris-noir
Classe cristalline ou groupe d'espace \bar{4} 3 m\ Hémimorphie cubique
Système cristallin Cubique
Réseau de Bravais Cubique à faces centrées (cF )
Échelle de Mohs 3
Éclat adamantin
Propriétés optiques
Dispersion 2vz ~ °
Polychroïsme faible
Trait noir
Transparence opaque
Autres propriétés
Densité 7,7 à 7,8
Caractères distinctifs
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune
Principales variétés
cinabre

Sommaire

[modifier] Métacinabre

La forme cristalline noire du sulfure de mercure, le métacinabre (β-HgS cubique), peut se trouver naturellement comme minerai et n’a pas eu d’utilisation notable comme pigment. Il peut être préparé par synthèse, favorisé par un milieu acide.

C'est un minerai de mercure. Son nom signifie étymologiquement produit de l'altération du cinabre. Il a été décrit la première fois par Moore en 1870. Il a souvent été incriminé dans le processus d’assombrissement du cinabre à température ambiante.

Le métacinabre diffère cependant du cinabre par sa dureté légèrement plus élevée : 3 comparé à 2,5 sur l'échelle de Mohs. Sa masse volumique est aussi différente.

Mais les différences les plus notable avec le cinabre sont premièrement sa couleur : le métacinabre (β-HgS) est noir tandis que le cinabre (α-HgS) est rouge et deuxièmement une structure cristalline qui n'est pas identique.

[modifier] Formules des différents polymorphe du sulfure de mercure

α-HgS cinabre/vermillon

α'-HgS sulfure de mercure amorphe

β-HgS métacinabre

γ-HgS hypercinabre

[modifier] Problème posé par l'obscurssissement du cinabre/vermillon

Des nombreux chercheurs ont expliqué le noircissement des peintures murales romaines, peinte à fresque avec du cinabre, par la transformation du pigment rouge en métacinabre cubique noir. Bien que l'on retrouve cette explication dans la littérature de manière plutôt fréquente, il parait pourtant évident que ce changement de couleur ne peut s'opérer à des températures bases comme c'est le cas lors des fouilles archéologiques. La transformation du cinabre en métacinabre s'opère a plus de 300 degrés Celsius.

[modifier] Bibliographie