Mégapanne nord-américaine de 2003
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La mégapanne nord-américaine de 2003 est une immense panne d'électricité qui a gravement touché les états et provinces du nord-est de l'Amérique du Nord le jeudi 14 août 2003, à 16h13.
Il s'agit de la plus grande catastrophe énergétique de l'histoire du continent, les dommages s'élèvent à six milliards de dollars américains. La plupart des secteurs technologiques sont ralentis, mais l'industrie redémarre rapidement le jour suivant.
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[modifier] Origine
Son origine provient essentiellement de l'arret de plusieurs centrales électriques les 12 et 13 aout, ainsi que la coupure de plusieurs lignes de 345kV dans l'Ohio, par négligeance de la société FirstEnergy. Par effet de cascade en cette période de forte consommation, la panne s'étend en quelques heures sur 256 centrales électriques[1],[2]
[modifier] Conséquences
Publiquement, Wall Street, Manhattan et les Nations unies sont dans l'obscurité, ainsi que Toronto, Détroit, Cleveland, Rochester et Ottawa. Les événements sont assez tôt comparés à la panne du nord-est de 1965.
L'inquiétude suscitée a des implication politiques : les dirigeants américains et canadiens s'échangent initialement les responsabilités des dégâts, même s'il s'avéra que nul côté n'est réellement à blâmer. Il s'agit néanmoins d'un tournant dans les carrières de Michael Bloomberg, Jean Chrétien, Ernie Eves et Mel Lastman.
Une enquête est ouverte pour déterminer quelles mesures prendre pour conserver l'électricité : il est révélé que le système de transmission nord-américain est très déficient, voire tiers-mondiste. Les gouvernements s'engagent rapidement à réinvestir dans le financement du réseau.
La mégapanne nord-américaine est beaucoup plus médiatisée que la panne d'électricité italienne de 2003 et la panne d'électricité londonienne de 2003. À Bagdad, la situation suscite l'ironie, alors que les habitants attendent après l'invasion américaine pour retrouver l'électricité.
La province de Québec est restée indemne car son réseau énergétique étatique n'est pas lié au reste du continent.
Ville | Personnes affectées |
---|---|
New York et environs | 21 100 000 ha |
Toronto | 5 600 000 ha |
Détroit et environs | 5 400 000 ha |
Cleveland | 2 900 000 ha |
Ottawa | 780 000 ha sur 1 120 000 ha |
Buffalo et environs | 1 100 000 ha |
Rochester | 1 050 000 ha |
Hamilton | 680 000 ha |
London (Canada) | 350 000 ha |
Toledo | 310 000 ha |
Windsor | 208 000 ha |
Estimation totale | 50 000 000 ha[3] |
[modifier] Blackout de New York
À New York, alors que l'après midi est ensoleillée, les New-Yorkais se retrouvent plongés en plein "Blackout".
À Manhattan, les immeubles se vident peu à peu à mesure que les rues se remplissent de piétons. Certains prennent l'initiative de faire la circulation, d'autres téléphonent. Mais personne ne sait réellement ce qui se passe. Par chance, la coupure s'est produite en plein jour, minimisant ainsi son impact psychologique sur la population. Sous terre, des centaines de personnes sont bloquées dans des dizaines de rames de Métro. Commence alors un véritable parcours du combattant pour ceux qui souhaitent rentrer chez eux. Les flots de marcheurs forcés investissent les ponts qui relient Manhattan aux autres quartiers de la ville. Beaucoup d'autres se préparent à rester sur place et organisent des campements de fortune. Grand Central Station va par exemple se transformer en dortoir géant. À la nuit tombante, certains New-Yorkais organisent des apéros dans les rues, éclairés à la bougie. Étonnante vision de la ville. Plusieurs "blocks" n'ont pas été touchés par la coupure. Pour les autres, dont Time Square, il faudra près de 4 jours pour que la situation redevienne normale.