Lunar Prospector

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Lunar Prospector
Lunar Prospector

Lunar Prospector était une sonde d’exploration fabriquée par les Américains. Ce fut le premier engin construit dans le cadre du programme Discovery. Mise sur pied par la NASA, la mission a coûté 62,8 millions de dollars, dont environ 34 millions de dollars pour le développement, environ 25 millions pour le véhicule de lancement et près de 4 millions pour les opérations.[1]

Sommaire

[modifier] But de la mission

Le but principal de la mission était de placer la sonde en orbite lunaire à 100 km d’altitude pour étudier les caractéristiques magnétiques, gravitationnelles et chimiques de la Lune. Le 6 janvier 1998, la sonde fut lancée et elle fut en orbite autour de la Lune à 100 km d’altitude le 15 janvier. À partir de décembre 1998, elle a commencé à s’approcher de la surface de la Lune et est descendue jusqu’à 15 km d’altitude. En juillet 1999, Lunar Prospector fera une chute volontaire au pôle sud de la Lune.[2]

[modifier] Engin utilisé

Le satellite cylindrique pesait 295 kg et mesurait 1,3 m de longueur et 1,4 m de diamètre. Il a été lancé grâce à la fusée à trois étages Athéna 2. Il est équipé entre autres d’un spectromètre de neutrons qui permet de détecter des neutrons qui sont projetés lors des collisions entre les rayons cosmiques et le sol lunaire, cela permet des les analyser. Un autre spectromètre est spécialisé dans l’analyse du rayonnement gamma pour analyser la composition du sol lunaire. Le troisième spectromètre permet de découvrir des gaz radioactifs. La sonde a aussi deux autres systèmes : un magnétomètre et un réflectomètre d’électrons. Ces deux appareils servaient à établir une carte du champ magnétique de la Lune.

[modifier] Découvertes

Grâce à Lunar Prospector, les scientifiques ont pu observer de l'eau sous forme de glace, au fond des cratères qui ne sont jamais éclairés par le soleil. Les scientifiques de la NASA ont causé la chute de Lunar Prospector car ils espéraient voir, lors de l’impact, de l’eau sous forme de vapeur. Malheureusement, ils n’ont pas pu en voir, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’eau au fond de ces cratères. L'impact était peut-être trop léger pour vaporiser l’eau. Lunar Prospector a pu aussi étudier la croûte de la Lune pour examiner la composition du sol lunaire.

[modifier] Notes et références

  1. (en) Aerospace Technology
  2. (fr) Ambassade de France aux Etats-Unis - Mission scientifique et technologique