Lucien Lévy-Dhurmer

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Lucien Lévy-Dhurmer, né à Alger en 1865 et mort au Vésinet en 1953. Autodidacte en grande partie son apprentissage se fera à la manufacture de céramiques de Clément Massier dont il devient le directeur, s'y inspirant des artistes hispano-mauresques pour créer des décors à reflets métalliques remarqués. Il pratique l'huile et le pastel. Lors d'un séjour en Italie il découvre ses affinités avec la Renaissance et en 1894 apparaît pour la première fois en public au Théâtre d'application de la Bodinière pour l'exposition d'artistes idéalistes organisée par la revue l'Art et la vie et en 1896 choisissant le nom de Lévy-Dhurmer il expose plus officiellement à la Galerie Georges Petit. Son art du pastel atteint des sommets de virtuosité technique et de subtilité d'expression[1] Ami de Pierre Loti, Georges Rodenbach, Camille Mauclair, il entreprend de nombreux voyages desquels il rapporte des scènes et des paysages idéalisés. Il expose régulièrement et fait l'objet de plusieurs expositions personnelles. En 1952 une rétrospective est organisée au Musée des Arts Decoratifs de Paris. Après 1900 il expérimente un modelé diffus et souvent monochrome qu'il gardera jusqu'à sa mort tard dans le siècle et alors que le symbolisme était oublié depuis longtemps[2].

[modifier] Quelques œuvres...

  • Portrait de Marguerite Moreno dans Le Voile de Georges Rodenbach[3], 1896, pastel, coll.part.
  • Ophélie, portrait de Suzanne Reichenberg[4], 1900, pastel, coll.part.
  • Musée du Petit Palais, Paris
    • Torse de femme vue de dos, pastel
    • Torse de femme vue de face, pastel
    • Feux d'artifice à Venise, pastel
    • Hymne à la joie, vers 1906, pastel
    • Beethoven, vers 1906, pastel
    • l'Appassionata, vers 1906, pastel

[modifier] Notes et Références

  1. ↑ Gustave Soulier dira:" il explore l'énigme de nos âmes modernes, qui ont bu à tant de sources ".
  2. ↑ Les peintres de l'âme,le Symbolisme idéaliste en France par Jean-David Jumeau-Lafond
  3. ↑ Marcel Schwob alors époux de Marguerite Moreno lui écrivit :"Je suis allé hier chez Lévy-Dhurmer, j'ai vu ton portrait: il est admirable !
  4. ↑ Le poète Georges Rodenbach la décrivit ainsi:
    "Les cheveux d'Ophélie envahissent l'eau grise
    Tumulte inextricable où sa tête est prise
    Est-ce le lin d'un champ, est-ce sa chevelure ?
    L'embrouillamini vert qui rouit autour d'elle.."