Luca Pacioli

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Ritratto di Frà Luca Pacioli (1495).Luca Pacioli faisant la démonstration d'un théorème d'Euclide (tableau attribué à Jacopo de' Barbari)
Ritratto di Frà Luca Pacioli (1495).
Luca Pacioli faisant la démonstration d'un théorème d'Euclide (tableau attribué à Jacopo de' Barbari)

Luca Bartolomes Pacioli , dit Luca di Borgo (1445 à Borgo Sansepolcro en Toscane - 1514 ou 1517 à Rome), est un moine mathématicien italien.

[modifier] Vie

Lucas Pacioli a étudié à Venise et à Rome. Il devient moine franciscain dans les années 1470. Il est professeur de mathématique à travers l'Italie jusqu'en 1497 date à laquelle il accepte une invitation de Ludovico Sforza dit Il Moro de venir travailler à Milan. Il y collabore avec Leonardo da Vinci avec lequel il vit et auquel il enseigne les mathématiques. En 1499, Pacioli et da Vinci sont forcés de fuir Milan suite au siège de la ville par Louis XII qui prend la ville et en expulse leur protecteur. Après cela, da Vinci et Pacioli voyagent fréquemment ensemble.

[modifier] Œuvre

Luca Pacioli est considéré comme l'inventeur de la comptabilité avec la méthode vénitienne pour tenir les comptes, maintenant connue sous le nom de comptabilité en partie double.

Première illustration d'un rhombicuboctaèdre en creux par Léonard de Vinci pour la Divina proportione
Première illustration d'un rhombicuboctaèdre en creux par Léonard de Vinci pour la Divina proportione
  • Summa de arithmetica, geometria, de proportioni et de proportionalita (Venise, 1494), résume l'ensemble des connaissances mathématiques de son époque, principalement en algèbre. C'est dans ce texte qu'il présente la méthode vénitienne de tenue des comptes. On crédite Pacioli de l’« invention » de la comptabilité dans cet ouvrage quand bien même il n'y fait que compiler le savoir des marchands de son temps en la matière.
  • De viribus quantitatis (Ms. Università degli Studi di Bologna, 1496–1508), traité de mathématiques.
  • De divina proportione (écrit à Milan entre 1496 et 1498 et publié à Venise en 1509) traite essentiellement du nombre d'or et est illustré par son ami Léonard de Vinci. Deux versions du manuscript sont conservées, l'une à la Biblioteca ambrosiana de Milan, l'autre à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. L'œuvre traite aussi de l'usage de la perspective par les peintres Piero della Francesca, Melozzo de Forlì et Marco Palmezzano. Le troisième volume de l'ouvrage est une traduction en italien de l'ouvrage (en latin) de Piero della Francesca sur les cinq solides réguliers mais n'inclut aucune référence à l'auteur originel. Pacioli sera durement critiqué d'avoir fait cela par Giorgio Vasari. Notons en passant que le « M » du logo du Metropolitan Museum of Art de New York est tiré de la Divina proportione.

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