Louis-Claude Chouard

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CHOUARD (Louis-Claude, baron), général de cavalerie, né à strasbourg le 15 août 1771, mort à Nancy le 15 mai 1843. Aspirant à l’Ecole d’artillerie de Metz, 28 septembre 1789, lieutenant de grenadiers au 1er bataillon de volontaires du Bas-Rhin, 7 septembre 1791 ; sous-lieutenant au 9e de cavalerie, 25 janvier 1792 ; à l’armée du Rhin, 1792-1793 ; blessé d’un coup de sabre au bras gauche à Alzey, 20 mars 1793 ; lieutenant, 1er avril 1793 ; blessé de plusieurs coups de sabre devant Landau, 22 juillet ; capitaine, 19 novembre 1793 ; aux armées du Rhin de Vendée et d’Allemagne, 1794-1798 ; aide de camp du général Delmas*, 5 novembre 1798 ; nommé chef d’escadrons sur le champ de bataille de Magnano, 5 avril 1799 ; aide de camp de Moreau*, 11 mai ; servit devant Alexandrie (Italie) ; aide de camp de Delmas* à l’armée du Rhin, avril 1800 ; à la prise de Landshut, 17 juillet 1800 ; placé à la suite du 1er carabiniers, 2 mars 1801 ; adjoint à l’état-major général de l’armée du Rhin, chef d’escadrons titulaire au 1er carabiniers, 19 août ; blessé de 4 coups de sabre et d’un coup de biscaïen à Austerlitz, 2 décembre 1805 ; colonel de 2e cuirassiers, 27 décembre 1805 ; brigade La Houssaye*, 27 décembre 1805 ; servit en Prusse et Pologne 1806-1807 ; brigade Doumerc*, division Nansouty*, 16 mai 1807 ; servit à Friedland, 14 juin ; en Autriche même brigade et même division, 1809 ; baron de l’Empire, 27 novembre 1808 ; servit à Ratisbonne, 23 avril 1809 ; à Wagram, 6 juillet ; admis à la retraite, 3 mai 1810 ; maintenu dans le commandement de son régiment, 20 août 1810 ; général de brigade, 6 août 1811 ; envoyé à Cologne, 19 octobre ; commandant la 2e brigade de carabiniers (2e carabiniers), division Defrance* en Russie, mai 1812 ; blessé de 2 coups de biscaïen à la Moskowa, 7 septembre 1812 ; rentra en France, 24 février 1813 ; commandant une brigade de la 2e division de dragons en Saxe, 13 avril 1813 ; dut demander un congé pour aller se soigner et prendre les eaux à cause du délabrement de sa santé ; major des dragons de la garde, 6 octobre 1813 ; commandant la levée en masse du département du Bas-Rhin, 4 janvier 1814 ; défendit Langres ; commandeur de la Légion d’honneur, 23 août 1814 ; commandant l’arrondissement de Huningue, 5 septembre ; chevalier de Saint-Louis, 17 décembre 1814. Etait en congé lors du retour de l’île d’Elbe. Commandant une brigade de cavalerie à l’armée de la Moselle, 23 avril 1815 ; puis deux régiments de lanciers de la garde nationale formés dans le département du Haut-Rhin, 11 mai ; admis à la retraite, 6 octobre 1815 ; commandant le département de la Marne, 11 janvier 1831 ; employé au camp de Lunéville et commandant par intérim le département de la Meurthe, 1é septembre 1831 ; commandant une brigade de cavalerie, 27 janvier 1833 ; admis à la retraite, 1er octobre 1833. Le nom du général Chouard est inscrit au côté Est de l’Arc de Triomphe de l’Etoile. Sources: DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DES GENERAUX ET AMIRAUX DE LA REVOLUTION ET DE L’EMPIRE 1792-1814, de Georges SIX) Contrairement à ce que dit REVEREND, N (Louis-henri) CAILLAU-CHOUARD que le général Chouard a adopté et fait son héritier, n'était pas son neveu, mais le petit fils de sa femme née Eléonore LACOMBE.