Live At Berkeley
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Live At Berkeley | |||||
Album par Jimi Hendrix | |||||
Sortie | septembre 2003 | ||||
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Enregistrement | 30 mai 1970 |
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Durée | 01:07:47 | ||||
Genre(s) | rock | ||||
Producteur(s) | Janie Hendrix, Eddie Kramer, John McDermott | ||||
Label | MCA | ||||
Albums de Jimi Hendrix | |||||
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Live At Berkeley est un album Live de Jimi Hendrix publié en 2003.
De nombreux titres du second set joué à Berkeley le 30 mai 1970 étaient disponibles officiellement... mais éparpillés au hasard des albums (certains étant introuvables). L'album "Jimi Plays Berkeley" publié en 1973 portait bien mal son titre : il comporte des extraits du concerts donné au Royal Albert Hall. Il faudra attendre 2003 avant de pouvoir officiellement écouter le second set du nouveau groupe de Jimi Hendrix à Berkeley, dans l'une de ses meilleures performances de 1970.
Sommaire |
[modifier] Les titres
- Introduction
- Straight Ahead
- Hey Baby (New Rising Sun)
- Lover Man
- Stone Free
- Hey Joe
- I Don't Live Today
- Machine Gun
- Foxey Lady
- Star Spangled Banner
- Purple Haze
- Voodoo Child (Slight Return)
[modifier] Les musiciens
- Jimi Hendrix – Guitare, chant
- Billy Cox - Basse, seconde voix
- Mitch Mitchell - Batterie
[modifier] Point discographique
- Lover Man - à l'origine sur Hendrix In The West
- Machine Gun - à l'origine sur Johnny B. Goode - Video Soundtrack album
- Stone Free - à l'origine sur Band Of Gypsys 2
- Hey Joe - à l'origine sur The Jimi Hendrix Concerts
- Hey Baby (New Rising Sun) - à l'origine sur un presssage japonais rare du Band Of Gypsys 2
- I Don't Live Today - à l'origine sur Sacred Sources I - Live Forever[1]
[modifier] Jimi Plays Berkeley : le film
Le film Jimi Play Berkeley revient sur les deux concerts donnés par le trio Hendrix/Cox/Mitchell au Community Theatre de Berkeley le 30 mai 1970. Sorti dans les salles obscures dès 1971, il fut disponible en VHS au début des années 90, puis en DVD depuis 2003.
Le montage du film, effectué en dehors de toute considération musicale, ne semble pas pouvoir être amélioré car la pellicule existante n'a pas été conservée.[2]
[modifier] Les répétitions
Après quelques fragments de Blue Suede Shoes, du préliminaire flamenco à l'introduction de Hey Baby (New Rising Sun) et de Earth Blues, le film nous offre une scène totalement inutile montrant l'incompréhension entre générations.
Viennent ensuite de courts extraits de :
- Star Spangled Banner ;
- Ezy Ryder où l'on peut apprécier la technique de wah wah du guitariste ;
- Hey Baby (New Rising Sun) où Hendrix montre à Billy Cox comment jouer l'introduction.
[modifier] Le premier concert
Le film enchaîne directement sur le premier concert avec la version légendaire de Johnny B. Goode. Hendrix le showman exubérant refait ici son apparition : peut-être est-ce dû aux caméras et à l'idée que la sortie en salle des concerts lui évitera à l'avenir ces longues tournées dont il ne voulait plus ?
La version de Hear My Train A Comin' est tellement éditée qu'elle en perd tout sens. Quand on sait qu'il est probable que toutes les chutes du film soient à jamais perdues, seul l'aspect historique de cette version permet de dépasser la frustration qu'engendrent les innombrables cuts.
Suit Star Spangled Banner, non seulement (légèrement) édité, mais en plus agrémenté d'images aussi inutiles que les effets de caméras sont ratés.
Lors de Purple Haze, Hendrix présente un jeu de scène très visuel, mais il n'est pas certain qu'il y croie encore : il semble plus s'autoparodier qu'autre chose.
[modifier] Le second concert
Le second concert débute avec I Don't Live Today, dans une version délestée de son solo de guitare et réduite à deux petites minutes.
Petit retour en arrière avec le (court) final de Pass It On, enchaînant directement sur Hey Baby (New Rising Sun) réduit à 2 minutes 20 (soit tronçonnée en deux), puis une version tellement éditée de Lover Man qu'elle n'a plus aucun sens.
Machine Gun est très largement illustrée par les affrontements entre étudiants et policiers de l'époque. Seuls le dernier couplet et le solo bruitiste final échappent à ce montage.
Voodoo Child (Slight Return) est un des rares titres qui échappent largement à ces éditions abusives. Hendrix se prête avec bonne grâce au jeu du showman d'exception, au ravissement d'une partie de l'audience.