Laurence Beaulieu-Beaudoin

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Laurence Beaulieu-Beaudoin, née Laurence Beaulieu le 15 août 1919 à Saint-Laurent, est décédée le 19 avril 1996 à l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Elle vécut la plus grande partie de sa vie à Sainte-Rose, au Québec. Elle est l’auteur de deux ouvrages.

Dans La vie de la femme d’un médecin de campagne, elle évoque, en une plaquette, la vie d’un village à travers ses souvenirs de la dizaine d’années qu’elle passa comme domestique chez le docteur Avila Desroches, son employeur durant les années trente et quarante du vingtième siècle, jusqu’à son mariage au printemps 1946.

L’arbre de la vie raconte l’histoire de sa propre famille. Elle nous y présente son père Alexandre Beaulieu, sa mère Délisca Cousineau, ses sept sœurs et son frère. L’auteur relate des moments vécus qu’elle parsème de réflexions, de remarques, de commentaires. L’œuvre est un survol de la vie quotidienne de paysans, des années vingt aux années cinquante, dans un Québec agricole et endoctriné par l’omniprésente Église.

Laurence Beaulieu-Beaudoin a rencontré le chorégraphe et auteur-compositeur Michel Conte au début des années soixante à Sainte-Rose et fut avec sa famille et dans l’intimité de son foyer un des premiers publics de chansons qu’il enregistrerait en 1965 :  des chansons comme Tout mais pas ça et Jean-Sébastien ou encore Ave Maria et Je me souviens.[1]

[modifier] Bibliographie

  • La vie de la femme d’un médecin de campagne, Montréal, impr. Vision Vingt-Vingt, 1978, 69 pages.
  • L’arbre de la vie, Montréal, Éd. Louise Courteau, 1990, 277 pages.

[modifier] Note

  1. Selon l’un des fils de madame Beaulieu-Beaudoin, en fait Michel Conte interpréta en s’accompagnant au piano l’intégrale de son premier album intitulé Michel Conte chante Conte.