Discuter:Laurent Gbagbo

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Au nom de LAfricanisme . Vielen Dank.

Très cher monsieur Dank, Wikipédia n'est pas une tribune politique, c'est pourquoi j'ai effacé votre message. Juste une chose : la légalité de la présence française en Côte-d'Ivoire découle d'accords entre les deux pays et d'un mandat de l'ONU ; et 4 000 hommes ne constituent pas une force d'occupation pour un aussi grand pays. archeos 8 nov 2004 à 17:20 (CET) Discuter

Sommaire

[modifier] Section 'Remise en cause de l'accord' - doublon et contradiction

Dans l'article:

En réponse, Laurent Gbagbo détourne son offensive et frappe le RICM le 6 novembre (bilan : 9 morts et 20 blessés). Une contre-offensive est immédiatement décidée par Jacques Chirac, qui aboutit à la destruction de la totalité des forces aériennes ivoiriennes.

Le 06 novembre les FANCI pilonnent un cantonnement des forces de l'opération Licorne basé à Bouaké et font 9 morts et 39 blessés dans les rangs de l'armée française. En riposte, celle-ci détruit deux avions de type Sukhoi sur le tarmac de l'aéroport de Yamoussoukro et la quasi totalité de la flotte aérienne ivoirienne. Sur instruction du président Chirac et de la ministre Aliot Marie, le déploiement des forces armées françaises dans la ville d'Abidjan est fait en prévention de manifestations anti-françaises qui sont déclenchés à l'annonce de la destruction des aéronefs ivoiriens.

Ces deux paragraphes semblent parler du même fait, mais sont contradictoires quant à l'étendue de la riposte française (destruction de toute la flotte, ou une partie). Didierv 10 nov 2004 à 22:13 (CET)

En attentant le texte ici écrit est de la propagande francaise, on croirait lire ou entendre france info/inter, bien que la France soit partie prenante dans le conflit ! Le gouvernement ivoirien de Gbagbo a toujours affirmé que le bombardement des forces francaises était une erreur (dommages collateraux ?), la France considère que l'action était délibérée. Il y a par contre eu tirs à balles réelles de l'armée francaise sur des manifestants se dirigeant vers l'aeroport (reconnu par les deux partis).

C'est ce qu'il a toujours affirmé, mais quand une personne affirme que cette erreur n'a pas fait de morts, parce qu'il n'a pas vu les corps, il est difficile de la croire. De plus, les avions ont fait deux passages au-dessus du camp avant de bombarder, donc les aviateurs (eux au moins, je ne préjuge pas des ordres qui ont pu leur être donnés) savaient ce qu'ils faisaient. De plus, le responsable de cette histoire est promu deux semaines après : M. Gbagbo qui attend tant de l'enquête aurait au moins pu attendre qu'elle ait produit quelques résultats.
Quant aux tirs de l'armée française, ils ont été reconnus par le général Bentégeat, tout comme M. Gbagbo a implicitement reconnu leur nécessité, car comme par hasard, le soir du 6, 3600 criminels se sont retrouvés dans la rue ; et un certain nombre d'occidentaux étaient en danger. archeos 22 nov 2004 à 09:16 (CET)

[modifier] de l'article (déplacement pour partialité)

A l'auteur de ce passage :

Ceci n'est pas une censure. J'ai simplement quelques remarques à faire :

  • ce texte n'a pas sa place ici
  • certains éléments sont clairement partiaux ou exagérés, d'autres faux. Je les ai passé en gras.

Nous pourrons placer ce texte à l'endroit qui convient le mieux de l'encyclopédie lorsque nous aurons discuté de ces points litigieux.

Si la Force Licorne se comporte en Côte d'Ivoire comme une armée d'occupation, depuis le bombardement présumé de sa base de Bouaké, le 6 novembre 2004, c'est bien parce que les dirigeants politiques français considèrent depuis toujours que ce pays a été créé "ex nihilo" par leur oeuvre coloniale. Ainsi, l'ex-colonie a-t-elle pour unique vocation que de voir ses richesses économiques être librement exploitées par ses régimes successifs. En cela, la pratique ne diffèrera jamais d'un pouvoir à l'autre, qu'il soit de droite ou de gauche, en France. Cette situation de fait historique est aggravée par la structure du système politique international, dont la clef de voute reste l'Organisation des Nations Unies. En effet, l'organisation mondiale ne fait qu'entériner cette donne du partage du monde par les anciennes puissances coloniales française et britanique en collaboration avec les Etats Unis. C'est un partage objectif du monde, même s'il est tempéré par la présence et (parfois) l'action des deux autres membres permanents du Conseil de Sécurité, grands perdants de la guerre froide que sont la Chine et la Russie. A preuve, le dernier projet de résolution concocté par l'occupant français se voit retardé par les exigences de ces deux derniers. Mais, dans l'ensemble, le système de sécurité collective géré par les Nations Unies reconnaît implicitement comme un "droit de préemption" des anciennes puissances coloniales en ce qui concerne la résolution des conflits survenant dans leur "pré-carré". De ce fait, aucune résolution d'une certaine importance sur la crise ivoirienne ne peut passer au Conseil de sécurité si elle n'est soutenue par la France. Voilà donc le fondement de l'impasse dans laquelle se trouve désormais le dossier ivoirien.

Les événements qui se sont succédés sur le terrain, ces derniers jours montrent bien que les véritables protagonistes de la crise demeurent la France et la Côte d'Ivoire, car la rébellion, partie aux accords de Marcoussis et d'Accra III, a été défaite militairement. De ce point de vue, la tentative de "médiation" du Président sud-africain, Thabo M'Beki, est une sorte de diversion, ou au mieux une occasion offerte à la rébellion (Forces nouvelles), au Président du RDR (Allasane Dramane Ouattara)et à leurs alliés politiques (PDCI, UDPCI et MFA), de se reconstituer, pour la première, et de reprendre une initiative perdue, pour les seconds. De cette façon, les protagonistes initiaux de la crise ivoirienne trouveront artificiellement un nouveau souffle et une nouvelle tribune pour relancer le leitmotiv de leurs exigences : La démission sans condition du Président Ggabgo, l'abrogation de la constitution ivoirienne ou le transfert de la totalité du pouvoir exécutif au Premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale ; l'objectif final étant que Allassane Ouattara puisse être candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2005.

Par ailleurs, il ne faut jamais perdre de vue que la mise en oeuvre de toutes les dispositions contenues dans l'accord de Linas-Marcoussis revient à réunir les conditions les plus favorables, non seulement à la candidature du Président du RDR, mais aussi à sa victoire probable du fait de la naturalisation automatique et massive de plusieurs centaines de milliers d'électeurs d'origine étrangère.

Enfin, lorsque l'on considère que les accords en question ont acquis une force juridique internationale dès leur érection en résolution du Conseil de sécurité des nations unies, l'on comprend qu'en déclenchant le mouvement de reconquête du territoire ivoirien annexé par les rebelles, le Président Gbagbo déclare indirectement la guerre à la Communauté internationale.

La conclusion partielle, à cette étape de l'analyse et du développement de l'actualité, c'est que les Forces nouvelles, le RDR, la France et les Nations unies poursuivent le même objectif : installer d'une manière ou d'une autre Allasane Ouattara comme Chef de l'Etat ivoirien. Dans cette perspective, le peuple de Côte d'Ivoire se voit dénier toute initiative démocratique. C'est la raison pour laquelle cette histoire est dramatique et montre s'il en était encore besoin que le chemin est encore long vers la liberté et la démaocratie pour les Ivoiriens.

Néanmoins, il est encore possible de dégager quelques "vérités" qui tiennent la route.

Le Président Gbagbo est le légitime Chef de l'Etat ivoirien et dès lors, il n'est pas juste qu'il soit ainsi traité par la France et par la communauté internationale.

Il y a un vrai problème d'intégration historique des étrangers en Côte d'Ivoire, notamment ceux qui sont originaires du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée.

Les conditions d'éligibilité à la présidence de la République, depuis 1994, ont été volontairement conçues pour écarter la candidature d'Allasane Ouattara.

Le Président Gbagbo n'a pas su gérer les recommandations issues du forum pour la réconciliation nationale dont l'échec devait inéluctablement conduire à un conflit armé.

Il est clair qu'à l'issue d'Accra III, la communauté internationale souhaitait qu'en toute souveraineté le Président Ggagbo fasse usage de ses pouvoirs exceptionnels, en application de l'article 48 de la constitution ivoirienne. Cette hypothèse a été totalement rejetée par le Chef de l'Etat, d'un point de vue discrétionnaire, sans véritable débat public. Et il semble que la Côte d'Ivoire regrettera pendant longtemps que cette voie de sortie somme toute honorable n'est pas été empruntée.

Enfin, le conflit militaire ouvert avec la France est d'avance perdu. Il reste désormais, au pouvoir ivorien à emprunter les voies les plus humiliantes de la néocolonisation.

[modifier] dernier revert

Pour moi, il est impossible de mettre au conditionnel ce fait : le bombardement de Bouaké. Il n'y a pas énormément d'avions de guerre en Afrique, alors qu'ils viennent bombarder à Bouaké (ils ont été filmés en plus), je ne vois pas beaucoup de possibilités. Je laisse ici la fin de la modif IP, au cas ou :

Le 06 novembre les FANCI auraient pilonné un cantonnement des forces de l'opération Licorne basé à Bouaké et fait 9 morts et 39 blessés dans les rangs de l'armée française. En riposte, celle-ci détruit deux avions de type Sukhoi et les hélicoptères MI-24 soit la quasi totalité de la flotte aérienne ivoirienne, sur instruction du président Chirac et de la ministre Aliot Marie. Des manifestations anti-françaises sont déclenchées à l'annonce de la destruction des aéronefs ivoiriens et du déploiement des forces armées françaises dans la ville d'Abidjan, avec entre autres l'occupation de l'aéroport . 
Durant ces manifestations, l'armée française tire à balles réelles sur les populations et s'attaque systématiquement aux barrages des Forces armées ivoiriennes installés à l'entrée des grandes villes faisant 62 morts et plus d'un millier de blessés.

[modifier] Verité

Pourquoi s'acharner à donner main blanche à la France au sujet de tout ce qui se passe dans ce pays, en ce qui concerne les ivoiriens, ils savent presque tous la verité.Je suis français residant en côte d'ivoire, à vrais dire, j'ai honte, que dire des caisses d'armes portant les sceau de l'ambassade de France en cote d'ivoire decouvertes en zone rebelle, que dire des elements du 43eme BIMA français surpris à maintes reprises là ou il ne fallait pas et avec qui il ne fallait pas et je ne sais quoi d'autre.....Trop de bavures ont été faites dans cette affaire.Est ce la faute de la politique Chiraquienne, non, je ne crois pas.Il faut tout simplement prendre une autre lignée politique en afrique, il faut se rendre compte que certaines chose ne peuvent plus etre comme avant et tampis pour nous si nous n'avons pas su gerer tout ce dont nous avons profité.Il faut faire très attention car le peuple français lui aussi commence à comprendre toute cette dance et cela peut etre extremement préjudiciable pour le systeme, un mandat présidentiel passe, mais le system demeure, alors il faut le conserver dans le meilleur état pour qu'il puisse à son tour servir l'humanité car telle est sa raison d'etre.J'ai honte de critiquer l'action americaine en Irak quand je sais que mon pays n'en fait pas moins.Noir bonnet-bonnet noir ou est la difference.Il faut se ressaisir et revenir à la raison.

[modifier] retrait pour discussion

Mais un documentaire intitulé Côte d'Ivoire: Le crépuscule des Français diffusé le 30 novembre sur la chaîne française Canal+ Horizons, montre contre toute attente, que ce sont les militaires français qui ont effectivement tirés sur les manifestants de l'hôtel Ivoire et des deux ponts d'Abidjan à balles réelles faisant une cinquantaine de morts dont un décapité.

justement, le reportage montre les balles traçantes qui vont à coté de la foule ;

de plus, il n'y a pas de bilan officiel (ONU, ou ONG, ou même gouvernement), donc parler d'une cinquantaine de morts paraît osé sans sources. Le seul bilan que j'ai eu ne parle (volontairement) que des blessés, et il y a peu de blessures par balles. Archeos ¿∞? 9 août 2006 à 18:11 (CEST)

[modifier] Attaque de Bouaké

Bjr. Je pense qu'il faudrait être plus nuancé ou plus détaillé sur ce qu'il semble s'être passé. L'article http://www.liberation.fr/actualite/monde/191066.FR.php est assez intéressant de ce point de vue, d'autant que ce journal a généralement un parti pris anti Gbagbo. Asram 13 mars 2007 à 18:04 (CET)

Bizarre que le 3 la France soutienne l’offensive, le 4 les Casques bleus tirent sur les FANCI, le 5 la France dépose une requête à l’ONU... Archeos ¿∞? 13 mars 2007 à 22:29 (CET)
On n'aura sur ce thème que des sources journalistiques, et donc cette source en vaut une autre, il suffit de faire un article qui propose ou oppose les arguments des uns et des autres, en toute neutralité; côté français, il doit toujours y avoir une enquête en cours, mais il est avéré, je pense, que la France a retenu les pilotes, et les a sciemment laissé repartir. Ce que je crois savoir, c'est que la France a effectivement laissé l'armée ivoirienne attaquer les positions rebelles plus au nord; et que les loyalistes étaient sans doute en mesure de l'emporter; c'est pour cette raison qu'il est invraisemblable que Gbagbo ait décidé l'attaque de Bouaké, alors qu'il était sur le point d'en terminer avec cette crise, avec l'appui implicite français. Le donneur d'ordres doit provenir néanmoins de son entourage. Asram 14 mars 2007 à 13:19 (CET)
Tu as raison, il faut signaler ces éléments sur guerre civile de Côte d'Ivoire, et ici que rien ne permet de dire qu’il a donné l’ordre ou non du bombardement. Archeos ¿∞? 14 mars 2007 à 13:29 (CET)

[modifier] Cette phrase est à prouver

"Les bilans des différents hôpitaux ivoiriens d'Abidjan montrent que ces blessés l'ont été principalement par des tirs d'armes à feu."

Il me semble que la plupart des blessés s'était fait piétinner dans la panique, etc.?